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La ministre du Commerce extérieur compte sur les grandes entreprises pour aider les PME à exporter

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

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L'objectif de Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, pour le quinquennat? Le retour à l'équilibre de la balance commerciale française, hors énergie. Elle l'a annoncé lors de la 20e conférence des ambassadeurs, le 28 août. Pour ce faire, sa stratégie reposera sur trois priorités.

- La ministre veut permettre aux organisations de concourir à armes égales dans la compétition internationale, via des financements export compétitifs.

- Elle concentrera son action et ses moyens sur la base d'une étude qu'elle a commandée à la direction générale du Trésor. Cette étude devra identifier les couples produits/marchés où le potentiel d'exportations est sous-utilisé et où les gains à attendre d'une mobilisation collective sont les plus forts.

- Enfin, elle souhaite que l'offre commerciale «France» soit rassemblée et structurée.

La ministre croit fortement au regroupement des entreprises. « Quand nos PME se regroupent elles (...) peuvent partager des ressources mais aussi étoffer leur offre commerciale en jouant de leur complémentarité technologique. J'encouragerai ces regroupements. » Tout comme le portage à l'export « Nos grandes entreprises devraient se sentir obligées: l'action publique a beaucoup fait pour qu'elles deviennent des championnes nationales, puis internationales. Il y a des tentatives pour avancer dans cette direction, par exemple le Pacte PME international. Je sais qu'il y a ici de belles histoires à raconter. Pourtant, globalement, cela ne marche pas assez: 26 grands groupes impliqués dans l'initiative alors qu'il y a plus de 210 grandes entreprises recensées par l'Insee, 150 PME par an qui bénéficient d'un appui d'une grande entreprise... C'est très peu. »

La ministre du Commerce extérieur a donc présenté quatre pistes concrètes:

- le partage de compétences internationales, en réfléchissant à un contrat de génération entre entreprises: un cadre expérimenté d'une grande société qui mettrait son expertise internationale au service d'une jeune entreprise ;

- la mobilisation des grands réseaux de distribution à l'étranger ;

- travailler autour des fonds d'investissement mis en place par les grandes entreprises pour prendre des participations dans des PME ;

- miser sur les grandes entreprises étrangères implantées en France qui pourraient, par exemple, recommander leurs fournisseurs français, via un portage «ascendant», de la filiale en France vers la maison mère à l'étranger.

 
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