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Écart de réévaluation

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L’écart de réévaluation

La réévaluation d’une immobilisation est une étape cruciale dans la gestion du patrimoine d'une entreprise. L’écart de réévaluation correspond à l’excédent entre la valeur actuelle d’une immobilisation et sa valeur comptable nette. Comment expliquer cet écart ?

Écart de réévaluation : définition

L’écart de réévaluation est la contrepartie des plus-values dégagées sur les immobilisations dans le cadre d'opérations de réévaluation des bilans (légale ou libre). Les écarts de réévaluation sont inscrits dans les capitaux propres du bilan et peuvent être incorporés au capital en tout ou partie. Ces écarts se manifestent par l’augmentation de valeur d'éléments actifs observés lors d’une réévaluation d’une immobilisation. Il est à noter que les écarts ne peuvent ni compenser des pertes sur les exercices antérieurs ni être distribués. En revanche, les écarts de réévaluation peuvent être incorporés aux capitaux propres.

Qu'est-ce que la réévaluation d'une immobilisation ?

La réévaluation immobilière est une opération comptable qui consiste à contrôler régulièrement l’état des immobilisations, c’est-à-dire les biens actifs que l’entreprise a acquis. Cette action est nécessaire pour le suivi et la constitution des comptes de l'année par le service comptable. En effet, elle permet de définir la variation de la valeur d'un patrimoine après son achat. On distingue deux formes de réévaluation des immobilisations : la réévaluation libre et la réévaluation légale.

La réévaluation libre des actifs immobilisés est régie par l'article L123-18 du Code de commerce et l'article 214-27 du PCG. Elle a pour conséquence l’imposition immédiate des plus-values. Dans ce cas, l'écart de réévaluation comptabilité est imposable dans les capitaux propres de l’entreprise. La réévaluation libre englobe l'ensemble des immobilisations corporelles et financières, qu'elles soient amortissables ou non.

La réévaluation légale ou ponctuelle est régie par les normes IFRS (International Financial Reporting Standards). Cela implique la standardisation de la présentation des données comptables échangées au niveau international. Les écritures comptables standards pour désigner les opérations de réévaluation sont les suivants :

  • Débit du compte 21 « immobilisations corporelles » ou du compte 26 « participations » ;
  • Crédit du compte 1 052 « écart de réévaluation libre » pour la différence entre la valeur comptable nette et la valeur actuelle réévaluée ;
  • Débit du compte 145 « amortissements dérogatoires » ;
  • Crédit du compte 78 725 « reprise sur amortissements dérogatoires ».

Calcul de l’écart de réévaluation

L’écart de réévaluation correspond à l’excédent de la valeur actuelle d’une immobilisation sur sa valeur nette comptable ou VNC.

Prenons un exemple : si une entreprise a acquis un bien amortissable d’une valeur de 100 000 euros le 01/01/N-5, qui est amorti sur 10 ans, et que, à la date du 31/12/N-1, ce bien est réévalué à 150 000 euros, alors, sa valeur nette comptable est de 50 000 euros. L’écart de réévaluation est donc de 100 000 euros.

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