VivaTech veut promouvoir l'innovation européenne

A quelques mois du coup d'envoi de sa 4ème édition, VivaTech présente, mardi 12 février, les tendances de 2019. A nouveau, le salon veillera à favoriser les rencontres entre start-up, grands groupes et investisseurs, au nom de l'innovation.

"Nous décidons d'aller un cran plus loin dans l'open innovation car nous sommes convaincus que la collaboration avec les grands groupes est un vecteur d'accélération de développement pour les start-up. Pour cela, nous accentuons l'importance de notre plateforme de challenges qui permet de répondre à des problématiques business. Nous nous attendons à plus de 5000 candidatures de start-up cette année", annonce Julie Ranty, codirectrice de l'événement.

Une notoriété internationale

En parallèle, VivaTech soigne son ambition internationale, en ouvrant ses portes à des start-up du monde entier encore plus nombreuses. Alors que 20 pays avaient leur pavillon sur le salon lors des précédentes éditions, cette année VivaTech attend les délégations d'une trentaine de pays (Allemagne, Angleterre et Italie ont notamment répondu présents). "VivaTech doit devenir une 'place to be' internationale. Notre objectif est de mettre Paris sur la carte mondiale de la tech", déclare Maxime Baffert, codirecteur de VivaTech.

De même, le salon prévoit de renouveler son opération Africa Tech, qui permet aux start-ups africaines de rencontrer leurs homologues, mais aussi des investisseurs.

Parmi les innovations les plus attendues, celles concernant la robotique, la réalité virtuelle, la green tech ou encore la mobilité, qu'il s'agisse de nouveaux véhicules que de façons inédites de se déplacer. A ce titre, Citroën prévoit d'annoncer une avant-première mondiale sur VivaTech 2019.

L'Europe, les jeunes talents, les femmes

D'autres grands sujets seront abordés, à commencer par la Tech For Good ou comment mettre la puissance de la Tech au service du bien commun, de l'environnement, de l'éducation. Différentes conférences dédiées au sujet seront prévues, ainsi que des remises de prix telles celle de la fondation Famae à la recherche de solutions inédites pour la gestion de l'eau.

De même, l'Europe et sa capacité à générer l'innovation seront au centre des débats. "Dans un contexte incertain autour du Brexit et à quelques jours des élections européennes, comment faire émerger des géants du numérique en Europe ?, interroge Julie Ranty. Il s'agit de passer d'une stratégie de start-up nations à celle d'un continent de scale-up". Pour cela, VivaTech tient à mobiliser les licornes européennes pour faire émerger une liste de recommandations à transmettre au gouvernement français et à la Commission Européenne.

La question des talents sera également soulevée, VivaTech pointant du doigt la difficulté pour certaines entreprises de recruter des profils ciblés.

Le salon tient aussi à promouvoir la (timide) place des femmes dans le secteur de la tech. "Moins de 10% des patrons de start-up sont des patronnes et les écoles du numérique ne comptent encore peu que d'effectif féminin", souligne Julie Ranty.

VivaTech veillera donc à accorder une plus large place aux speakers féminins, tout en promettant une parité complète dans le futur.