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La revue de presse éco de la semaine (25 au 29 juin)

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La revue de presse éco de la semaine (25 au 29 juin)
© Patrick Tourneboeuf

Vous n'avez pas eu le temps de suivre l'actualité économique cette semaine ? La rédaction vous propose de découvrir ce que vous avez pu rater du 25 au 29 juin 2018. Au programme : taxation des CDD, équilibre vie pro/vie perso, Brexit, anniversaire de Station F...

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Bruno Le Maire favorable à la taxation des CDD

Que faire contre des entreprises qui ont trop souvent recours aux CDD ? Pour le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, la solution passerait par une taxation de ces contrats courts, à en croire Le Figaro. Une mesure qui s'ajoute à sa volonté de sanctionner les employeurs qui licencient de manière abusive. "C'est une bonne chose de faire en sorte que les entreprises n'abusent pas des contrats courts et que celles qui licencient soient obligées de verser une indemnité de licenciement et quand elles abusent, qu'elles soient pénalisées", a-t-il fait savoir dimanche 24 juin 2018 dans le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.

Une prise de position que le ministre a tâché de nuancer pour préserver les plus petites entreprises - les plus pourvoyeuses de contrats courts et sur qui repose le plus les créations d'emplois, alors que les derniers chiffres de l'Accoss montrent que si 87 % des salariés sont embauchés en CDI, les contrats en CDD ou par intérim représentent plus de 90 % des embauches.

Entre travail et famille, les salariés français peinent à équilibrer leur vie

Un manque de temps manifeste. Voilà ce que déplorent principalement plus de trois quarts des salariés français à en croire les résultats du 10e Observatoire de la parentalité en entreprise (OPE) dans la quête d'un équilibre entre vie professionnelle, vie personnelle et vie familiale. Face à ce problème, une majorité de salariés (60%) font part de leur insatisfaction face aux moyens mis en place pour réduire le déséquilibre vie professionnelle et vie privée. Télétravail, aménagement horaire peinent encore à convaincre leurs employeurs. pour Jérôme Ballarin, président de l'OPE cité par Libération : "Les salariés revendiquent avant tout une plus grande souplesse des horaires et une meilleure répartition du travail. Cela passerait par une 'flexibilité choisie' : le télétravail, la possibilité de passe moins de temps au bureau et plus de temps chez eux à s'occuper de ceux qu'on aime. bref, être dans une culutre de l'efficacité plutôt que du temps de présence".

Parmi les premiers concernés par ces difficultés à concilier vie professionnelle et vie personnelle et familiale, figurent les mères et les salariés titulaires des plus hauts postes de l'entreprise (dirigeants, cadres), soit majoritairement les hommes comme le précise le quotidien, qui cite quelques pistes à mettre en place pour mieux équilibrer la vie des salariés.

Brexit : ces milliards perdus par les entreprises françaises qui exportent

Le Brexit, un manque à gagner pour les entreprises françaises ? Plus qu'une crainte des professionnels, un état de fait selon Euler-Hermès. L'assureur-crédit a estimé, cette semaine, que les sociétés tricolores qui exportent outre-Manche auraient déjà perdu plus de quatre milliards d'euros depuis 2016. "Avant qu'on évoque le Brexit, le Royaume-Uni faisait régulièrement partie du top 5 des destinations à potentiel pour la France, ce qui n'est désormais plus le cas", précise-t-on chez l'assureur.

Le secteur le plus touché est l'automobile, avec 1,2 milliard de manque à gagner estimé. Viennent ensuite les outils et équipements, l'agroalimentaire ou la pharmacie. Un accord entre le Royaume-Uni et l'Union européenne doit être trouvé en octobre 2018 au plus tard. À lire sur L'Opinion.

Quand les grands groupes s'intéressent aux start-up

Les grands groupes français lorgnent les start-up. A en croire un récent observatoire de Deloitte, ils multiplient les moyens donnés à leurs fonds de capital-risque (CVC, pour Corporate venture capital) -qui investissent dans les jeunes pousses-, dans un contexte de concurrence mondiale. Ainsi, ils embauchent, à raison d'une personne en 2017 pour 41 % d'entre-eux (d'autres recrutent davantage), ou encore ouvrent des bureaux à l'étranger (cela concerne 22 % des fonds, depuis 2016). Les investissements sont surtout réalisés dans les secteurs de la mobilité (50 %) ainsi que des fintech et insurtech (44 %).

Par ailleurs, ces fonds s'intéressent de plus en plus à l'Afrique. Le continent "fait partie des zones naturelles pour les CVC français. C'est un continent important car pour certains marchés, comme les fintechs et l'insurtech, il reste des choses intéressantes à réaliser", constate-t-on chez Deloitte. Autre évolution à l'oeuvre, ils souhaitent investir à des stades plus avancés dans l'histoire des start-up. À lire sur Les Échos.

Station F fête son premier anniversaire

Un an après son ouverture fin juin 2017, Station F livre une étude sur ses start-up et ses résidents. Profil des entrepreneurs, embauches, levées de fonds... Les Échos relève par exemple que l'âge moyen y est de 31 ans, ou que près des deux tiers des start-uppers se versent un salaire, compris entre 20 000 et 40 000 euros en général. Par ailleurs, plus de deux tiers des start-up ont embauché et 232 ont levé des fonds, pour un total de 250 millions d'euros.

L'incubateur est globalement apprécié des entrepreneurs. Comme le montre cet autre article des Échos, ils saluent notamment la richesse de l'écosystème, l'émulation et la solidarité qui y règnent. Ou encore la possibilité d'accéder à un carnet d'adresses. Un bilan positif tempéré par Le Figaro (article payant) qui met davantage en avant les ratés : des débuts compliqués -au milieu des travaux-, une taille et une configuration qui rendent les lieux difficiles à animer ou encore un certain manque de confidentialité dans les espaces communs.

Lancement d'une fondation pour la parité dans la tech

Établir la parité dans le secteur de la tech. Voilà ce que vise la fondation Femmes@Numerique, lancée cette semaine. L'idée : réunir l'État, les grands groupes, les associations autour d'actions communes pour, notamment, sensibiliser le public et les entreprises sur la question, et attirer les femmes dans le numérique.

"Seulement 9% des startups étaient dirigées par des femmes, et celles-ci n'ont levé que 7% du montant total des tours de tables de l'année, avec des tickets moitié moins importants, en moyenne, que ceux des hommes", rappelle La Tribune, qui regrette toutefois, entre autres, le budget limité de la fondation, à savoir un million d'euros sur cinq ans pour financer des projets menés par les associations.

Criteo investit 20 millions d'euros dans l'IA

Jean-Baptiste Rudelle, fondateur de Criteo, annonce l'ouverture d'un centre de recherche en intelligence artificielle à Paris dans une interview donnée au Journal du Net. Le but de ces investissements à hauteur de 20 millions d'euros ? Contrer l'omniprésence des Gafa dans le domaine.

Selon le dirigeant, l'IA "ne doit pas être la chasse gardée des Gafa qui sont pour l'instant les seuls à avoir les moyens d'investir". L'entreprise française compte notamment capitaliser sur ses liens étroits établis avec le monde universitaire et le secteur de la recherche, avec une équipe de R&D, déjà conséquente (600 collaborateurs).

Dans cet entretien, Jean-Baptiste Rudelle, revenu aux commandes du géant de Web français il y a deux mois, aborde également sur les prochains axes de développement et les récentes difficultés rencontrées par l'ETI dans sa stratégie de diversification. À découvrir.

Les PME tardent sur le Comité Social et Économique

Conséquence directe des ordonnances, prévu dans la réforme du code du Travail et obligatoire pour les entreprises à compter du 20 janvier, le Comité Social et Économique peine néanmoins à se mettre en place dans les PME, indique Les Echos. Le quotidien national se base d'une récente étude produite par France Digitale.

Censée remplacer toutes instances représentatives du personnel, cette mesure tarde à s'instaurer dans les structures dénombrant entre 10 et 250 salariés. "L'attentisme se concentre principalement dans les entreprises de 11 à 49 salariés, dont 42 % affirment (à tort) que ce n'est pas obligatoire" précise le journal. Pour l'heure seuls 4% des patrons de PME ont instauré le CSE.

 
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