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Paris 2024 : 6 start-up qui veulent devenir capitales

Publié par Amélie Moynot le

L'Hôtel de Ville de Paris a accueilli plus de 1000 start-up jeudi 16 mars 2017 pour un événement organisé autour de la candidature française aux JO 2024. Rencontre avec six d'entre elles venues, notamment, présenter leurs innovations dans la tech, l'événementiel ou encore la communication.

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Sericyne

Plus forts que les imprimantes 3D : les vers à soie qui produisent directement en 3D. Une innovation rendue possible par la start-up Sericyne fondée en mai 2015 par une designer, Clara Hardy, et une ingénieure, Constance Madaule.

Concrètement, la société utilise des sortes de moules sur lesquels les insectes tissent directement. Son offre s'adresse aux industries de la mode mais aussi de la décoration (pour des luminaires par exemple) et de la communication (packaging haut de gamme).

"Nous recevons les vers à soie des éleveurs, les élevons en atelier - nous en avons un à Paris et un dans les Cévennes -, produisons la matière, et enfin vendons la matière en B to B. Les entreprises peuvent les associer à d'autres objets, et achètent la soie comme du papier, du tissu ou directement en volume pour équiper des luminaires par exemple", détaille Clara Hardy.

Lancée avec 100 000 euros, obtenus via un PIA (Programme d'investissements d'avenir) de Bpifrance et un prêt d'honneur de Paris Initiative Entreprise, la start-up clôture actuellement sa première levée de fonds dans l'objectif d'aménager son deuxième atelier, de recruter et de se développer commercialement.

Repères

Siège social : Paris XIIe arr. / Locaux : Paris XIXe arr. (au 104)
Dirigeantes : Clara Hardy, 27 ans (présidente) et Constance Madaule, 27 ans (directrice générale)
Raison sociale : SAS Sericyne
Date de création : mai 2015
Effectif : 4 personnes
CA 2016 : NC
Twitter : @sericyne

Éditions animées

Réconcilier le papier et le digital. C'est l'ambition des Éditions Animées avec ses cahiers de dessins à colorier, dont les images prennent vie lorsqu'elles sont regardées avec une tablette équipée de l'application adéquate. L'offre est tournée aussi bien vers les enfants et les adultes, qui ont leurs propres "cahiers de gribouillages", que vers les entreprises pour leur communication. "Louis Vuitton, Vinci Autoroutes ou encore Center Parcs comptent parmi nos clients", illustre Marie-Caroline de Montserrat, en charge de la promotion B to B.

Les produits sont vendus en librairies-papeteries, en ligne et dans les grandes enseignes spécialisées (Cultura, Fnac) à partir de 9,90 euros. Pour les entreprises, l'offre commence à 20 000 euros. Pour se développer, la start-up a levé 60 000 euros en 2014, puis 12 000 euros en 2016 afin de démocratiser son concept, misant les deux fois sur du crowdfunding, via la plateforme KissKissBankBank.

Elle ambitionne aujourd'hui notamment de se renforcer sur la partie B to B. "Et pourquoi pas un projet autour des JO", conclut Marie-Caroline de Montserrat.

Repères

Siège social : Paris
Dirigeante : Claire Faÿ, 40 ans
Raison sociale : SAS
Année de création : 2014
Effectif : 9 personnes en freelance
CA 2016 : 600 k€
Twitter : @EditionsAnimees

K-Ryole

Pour porter des charges lourdes en étant à vélo, il faut : être très entraîné, utiliser un vélo trafiqué, posséder une remorque adaptée... C'est la troisième option que propose K-Ryole. La start-up a imaginé une remorque électrique intelligente qui permet de transporter jusqu'à 250 kilos de façon indolore. Plusieurs usages sont possibles : livraison, distribution postale, dépannage, maintenance ou encore transports de personnes. La start-up vise le marché B to B et B to B to C (mise en libre service via les collectivités).

Née en 2016, développée grâce, notamment, à 550 000 euros de subventions et prêts d'honneur, dont 250 000 euros de Bpifrance, K-Ryole est en phase de prototypage et peaufine actuellement son produit. Cependant, la remorque intéresse déjà une poignée d'entreprises ou universités. "La Poste va la tester dans quelques villes en Ile-de-France et à Aix-en-Provence", explique Loïc Brulefer, ingénieur électronique au sein de l'entreprise. La commercialisation pourrait débuter à la fin de l'année. Prix de vente envisagé : 5000 euros.

Repères

Siège social : Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) (start-up incubée à CentraleSupélec)
Dirigeants : Nicolas Duvaut, 29 ans (président) et Gilles Vallier, 27 ans (directeur financier)
Raison sociale : SAS
Année de création : 2016
Effectif : 5 personnes
CA 2017 : 100 K€ (prévisionnel)
Twitter : @K-Ryole

Yppa

Une ola qui se colore en bleu blanc rouge. C'est le type de surprises que peut concevoir la start-up Yppa, spécialisée dans la réalisation de spectacles lumineux en s'appuyant sur les smartphones du public et plus précisément "en utilisant les écrans des smartphones comme des pixels", révèle son site.

Cela passe par une application mobile sans besoin de connexion Internet et intégrable à une application existante, celle d'un club sportif par exemple. Une façon de renforcer l'implication de chacun dans le match tout en améliorant l'expérience des spectateurs.

L'offre se décline dans les stades mais aussi dans les salles de concerts ou en team building pour les entreprises. "Une organisation peut offrir un show à partir de 2000 euros (2 ou 3 couleurs), par ailleurs nous proposons aux clubs sportifs des formules saison", explique Jonathan Rajot, cofondateur.

Lancée en mai 2016, la société a été développée grâce notamment à une aide à l'innovation de 30 000 euros de Bpifrance et la Ville de Paris. Elle envisage, en 2017, de se renforcer sur la partie concerts et événementiel.

Repères

Siège social : Paris VIe arr.
Dirigeants : François Decock, 56 ans et Jonathan Rajot, 24 ans
Raison sociale : SAS Djubee
Date de création : mai 2016
Effectif : 4 personnes
CA 2017 : 100 k€ (prévisionnel)
Twitter : @yppa_fans

Uavia

Prendre des photos d'installations difficiles d'accès, réaliser des travaux de maintenance ou de réparation, inspecter un site sensible. Loin d'être seulement un loisir, les drones peuvent avoir différents usages en B to B et notamment dans l'industrie. C'est la conviction de la start-up Uavia qui a conçu des drones dédiés à ce secteur d'activité. Leur particularité ? "Nos drones se contrôlent via une application Web, donc ne nécessitent aucun déplacement sur site, et permettent d'accéder à ses données en temps réel", argumente Pierre Pelé, cofondateur.

Et le porte-parole de détailler le business model de la société. "C'est un modèle locatif - pour le drone, la station de recharge et l'appli', relate-t-il. La location mensuelle est comprise entre 4 000 et 15 000 euros par mois.

Pour se développer, la société a levé des fonds publics et privés en 2016. Et elle boucle actuellement une deuxième levée de fonds, auprès de privés passés par l'industrie, d'industriels et de fonds de capital-risque, afin, notamment, de renforcer son équipe.

Ses drones sont produits et testés dans le Morbihan, en Bretagne. Par ailleurs, pour expérimenter, la start-up a tenté - et réussi - un challenge, celui de piloter l'un de ses drones situés en région parisienne, depuis San Francisco, en utilisant uniquement un ordinateur connecté à Internet.

Repères

Siège social : Évry (Essonne) / Locaux : Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne)
Président : Clément Christomanos, 24 ans
Raison sociale : SAS
Date de création : mai 2015
Effectif : 12 personnes
CA 2016 : NC
Twitter : @UaviaDrones

Loma Innovation

Adapter à chacun la forme des objets du quotidien : écouteurs, masques, attelles, équipements de protection... C'est ce que permet la technologie brevetée développé par Loma Innovation. Son matériau plastique déformable se glisse dans l'objet souhaité et le modifie. "Notre technologie intéresse notamment les fabricants d'articles de sport", souligne Alexis Robert, président de la start-up, cofondée avec Pierre-Louis Boyer et Maxime Pascal.

Le modèle économique repose sur une formule éprouvée, consistant à prélever "un pourcentage sur les ventes du produit fini, équivalent à quelques dizaines de milliers d'euros", indique le dirigeant.

Toutefois, la commercialisation à grande échelle n'est pas pour tout de suite. Lancée avec les fonds propres des trois fondateurs, auxquels s'ajoutent 30 000 euros d'aides publiques et de récompenses de concours comme le Tremplin Entreprises du Sénat, la start-up est actuellement en phase de prototypage, avec une dizaine de produits en test.

Elle projette, en 2017, de signer un contrat commercial de développement, d'apporter de nouvelles preuves de la solidité de son innovation et enfin de trouver de nouveaux locaux, "peut-être dans une grande école d'ingénieurs".

La sortie des produits est prévue en 2019.

Repères

Siège social : Bry-sur-Marne (Val-de-Marne)
Président : Alexis Robert, 26 ans
Raison sociale : SAS
Année de création : 2015
Effectif : 8 personnes
CA 2016 : 56 k€ / CA 2017 / 70 k€ (prévisionnel)
Twitter : @LOMA_innovation

Amélie Moynot

Amélie Moynot

Journaliste

Journaliste depuis 2009, j’ai rejoint la rédaction de Commerce Magazine, Artisans Mag’ et Chefdentreprise.com en 2015. Mes domaines de [...]...

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