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5 start-up de la tech toniques

Publié par Amélie Moynot le

Elles développent des robots, des offres de réalité virtuelle ou d'autres innovations tech. Mises en avant lors de la présentation, mercredi 14 février 2018, du salon VivaTech 2018, ces start-up promettent un avenir en mouvement.

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Aryballe Technologies, une start-up qui a du flair

On ne "nez" pas innovateur, on le devient. Fondée à Grenoble en 2014, la start-up Aryballe Technologies a mis au point un capteur capable de reconnaître les odeurs. "Cela fonctionne comme un nez humain", expose Tristan Rousselle, le dirigeant cofondateur de l'entreprise, issu de l'univers de la biotech.

Concrètement, l'outil est constitué d'un prisme équipé d'une centaine de biocapteurs. Chaque odeur génère un pattern (schéma) chimique qui vient se fixer sur ces capteurs. A l'aide d'une caméra utilisée pour capturer ce schéma, il est possible de créer un pattern optique qui mène à la reconnaissance de l'odeur. Au total, "95 %" des senteurs existantes -pourvu qu'elles soient suffisamment concentrées- peuvent être reconnues à l'aide du dispositif.

Un service proposé aux entreprises de l'industrie notamment les acteurs de la fabrication de parfums, "pour aider les nez chargés du contrôle qualité", illustre le chef d'entreprise, ainsi qu'aux acteurs de l'agroalimentaire et de l'électroménager, l'idée étant d'embarquer un capteur dans les fours haut de gamme par exemple. Le capteur est proposé à 10 000 euros.

Après trois années de développement du produit, marquées aussi par une levée de fonds de plus de 3 millions d'euros en 2016 pour soutenir ce développement, la start-up est entrée en 2018 dans la phase de commercialisation.

Repères

Activité : capteur d'odeurs
Siège social : Grenoble (Isère)
Dirigeant : Tristan Rousselle, 47 ans
Raison sociale : SAS
Année de création : 2014
Effectif : 20 personnes
CA 2017 : 350 k€
Twitter : @aryballe

>>> Envie d'en savoir plus sur VivaTech 2018 ?
Lire VivaTech propose un voyage vers le futur du 24 au 26 mai 2018 à Paris

Bemersive veut en mettre plein les yeux

Rendre la réalité virtuelle plus accessible. C'est l'objectif de la start-up Bemersive avec sa plateforme SaaS dédiée, qui permet de créer et recréer des univers virtuels (sites événementiels, promotionnels...) selon ses besoins. "Si on doit changer un objet, un détail, plus besoin de faire appel à un prestataire extérieur", souligne Steve Moradel, cofondateur. Tout est en effet pris en charge dans l'outil, et le résultat peut être visualisé sur un écran sous forme d'images à 360° ou à l'aide d'un casque de réalité virtuelle.

Le service est proposé sur abonnement à environ 15 000 euros par mois, "contre 250 à 300 k quand il faut des développements", assure l'entrepreneur. Les clients ciblés sont les broadcasters, les marques médias, les acteurs de l'événement ou encore le retail. En parallèle, la start-up développe également des contenus dédiés, comme pour Disneyland Paris ou La Banque Postale.

Créée en 2016, Bemersive est actuellement en phase de prospection et de vente. Lancée sur fonds propres, elle pourrait envisager une levée de fonds en septembre 2018 pour soutenir sa croissance.

Repères

Activité : plateforme de réalité virtuelle
Siège social : Paris
Fondateurs : Stéphane Juffé, 39 ans (président), Franck Marandet, 39 ans et Steve Moradel, 40 ans
Raison sociale : SAS
Année de création : 2016
Effectif : 3 personnes
CA 2017 : 450 k€ (depuis septembre 2017, sur la partie contenus) / CA 2018 : 1 M€ (prévisionnel)
Twitter : @bemersive

MIP Robotics, un bras articulé qui donne un coup de main

S'équiper de robots n'est pas réservé aux grandes entreprises. Voilà la conviction qui sous-tend l'activité de Mip Robotics. La start-up conçoit des bras articulés pour automatiser les tâches de l'industrie, avec pour objectif notamment de rendre la robotique accessible à tous. "Le robot se programme simplement sans code informatique, assure la sécurité -il s'arrête s'il vous touche- et son prix (à partir de 8 000 euros) est abordable", détaille Gonzague Gridel, dirigeant cofondateur. "Le modèle économique est basé sur la vente mais nous réfléchissons à lancer un modèle en SaaS", ajoute-t-il.

La start-up compte parmi ses clients des TPE (un bijoutier bordelais), des grands groupes comme Thales ou Renault, qui en ont besoin pour des tâches pas prises en charge dans leur chaîne de production, ou encore des usines du futur ou lieux à vocation pédagogique.

Pour se développer, l'entreprise a bouclé début 2018 une levée de fonds de 500 000 euros auprès de l'industriel Radiall -l'entreprise de Pierre Gattaz-, de BNP Paribas Développement et de la société de capital risque Scientipôle Capital. "Nous souhaitons en 2018 continuer la R&D, industrialiser le produit et diversifier nos canaux de distribution en s'appuyant sur des partenaires locaux", conclut Gonzague Gridel.

Repères

Activité : robots industriels et bras articulés
Ville : Bagnolet (Seine-Saint-Denis) pour l'atelier et Paris (IIe arr.) pour le bureau
Dirigeant : Gonzague Gridel, 32 ans
Raison sociale : SAS
Année de création : 2015
Effectif : 10 personnes
CA 2017 : 150 k€
Twitter : @MipRobotics

3dRudder a entendu les nouveaux enjeux de la réalité virtuelle

Comment améliorer l'expérience de la réalité virtuelle ? C'est à cette question que tente de répondre 3dRudder. La start-up aixoise a mis au point un contrôleur de mouvement, visant, notamment, à optimiser ses déplacements dans les jeux vidéo en réalité virtuelle. Son produit prend la forme d'un cylindre sur lequel poser ses pieds, et qui permet de se diriger dans le jeu par de simples mouvements, pressions ou basculements. "Un produit au départ conçu pour la CAO, précise Stanislas Chesnais, directeur général de l'entreprise. Mais utiliser une souris interrompait le travail des utilisateurs sur le logiciel..."

Le produit s'adresse à la fois aux particuliers et aux professionnels de la visualisation, de la simulation et du design, dans des univers comme l'architecture ou l'industrie. Il est vendu à 179 euros sur le site de l'entreprise et via des distributeurs (Boulanger, Materiel.net), et sur abonnement pour les utilisations liées à la CAO.

Créée en 2014, la société a passé toutes les étapes nécessaires (preuve de concept, prototype) - s'envolant, au passage, plusieurs fois au CES de Las Vegas pour présenter son innovation -, jusqu'au lancement, fin 2016, de la production de façon industrielle. Elle a en parallèle, en 2016, levé 1,9 million d'euros pour porter son projet. Elle prévoit, en 2018, de lever d'autres fonds, entre 3 et 5 millions, pour développer une nouvelle version de son produit et investir dans le marketing.

Repères

Activité : contrôleur de mouvement pour la réalité virtuelle
Siège social : Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône)
Dirigeants : Valerio Bonora, 50 ans, président et Stanislas Chesnais, 51 ans, directeur général
Raison sociale : SA
Année de création : 2014
Effectif : 10 personnes
CA 2017 : NC
Twitter : @3dRudder

InMoov transmet son goût des robots

C'est au carrefour de trois domaines innovants - la robotique, l'impression 3D et le collaboratif - que se situe InMoov. Son activité principale : le partage de fichiers en open source pour la création de robots -ou parties de robot- imprimés en 3D. Concrètement, les internautes peuvent sur Internet récupérer (gratuitement) des fichiers, des codes pour fabriquer leur machine grâce à leur propre imprimante.

La société se rémunère en donnant des conférences et en organisant des ateliers afin de faire connaître cet univers et apprendre la robotique au plus grand nombre, ainsi qu'en vendant des petits kits de fabrication (à 37,40 euros par exemple pour un doigt). "Il y a mille clones du même robot dans le monde", expose Anneke Langevin, dirigeante de la société.

Outre des particuliers, les clients de l'entreprise sont des universités, des écoles ou encore des fablabs. L'activité est née de la passion de Gaël Langevin (photo), designer, créateur du premier robot ayant inspiré le projet. Conçu comme une plateforme de développement, ce robot, dont les yeux sont des caméras, est capable de parler, de bouger ou de tenir des objets dans ses mains.

Repères

Activité : partage de fichiers en open source pour la création de robots en impression 3D
Siège social : Paris
Dirigeante : Anneke Langevin, 52 ans
Raison sociale : SARL
Année de création : 2018
Effectif : 2 personnes
CA 2018 : NC
Twitter : @InMoov

Amélie Moynot

Amélie Moynot

Journaliste

Journaliste depuis 2009, j’ai rejoint la rédaction de Commerce Magazine, Artisans Mag’ et Chefdentreprise.com en 2015. Mes domaines de [...]...

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