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Corruption : l'image de la France se ternit

Publié par Gaëlle JOUANNE le

Transparency International, ONG qui mesure le degré de perception de la corruption dans 180 pays, a rendu public mardi 23 septembre son indice 2008.

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Transparency International, organisation non gouvernementale qui mesure le degré de perception de la corruption dans 180 pays, a rendu public mardi 23 septembre son indice 2008. L'indice de perception de la corruption (IPC) évalue la perception du niveau de corruption affectant les administrations publiques et la classe politique de 180 pays. C'est un indice composite fondé sur différents sondages et enquêtes réalisés par des organismes indépendants. Il classe les pays sur une échelle de 0 (haut degré de corruption perçu) à 10 (faible degré de corruption perçu). Le Danemark, la Nouvelle-Zélande et la Suède obtiennent la note la plus élevée, soit 9,3. Les pays perçus comme les plus corrompus sont Haïti avec 1,4, l'Irak et Myanmar avec 1,3, et enfin la Somalie avec un score de 1.

De l’IPC 2008 ressort une image de la France quelque peu ternie. Avec une baisse de 0,4 point par rapport à l’IPC 2007 (classement: 23e en 2008 et 19e en 2007 – note: 6,9 en 2008, contre 7,3 en 2007), elle fait partie des pays européens enregistrant une baisse significative aux côtés, entre autres, du Royaume-Uni (–0,7), de l’Italie (–0,4) et de la Bulgarie (–0,5).

Cette année aura été marquée par plusieurs affaires touchant aux plus hautes sphères de l’État en France. De l’ancien président de la République visé par différentes enquêtes pour corruption – mis en examen pour l’une d’entre elles – à la mise en examen de l’ex-Premier ministre dans le cadre de l’affaire Clearstream et au scandale impliquant la principale fédération d’entreprises françaises (UIMM), nombreux sont les éléments qui ont pu contribuer à dégrader la perception du niveau de corruption en France. À l’instar d’autres pays développés, la France a aussi sa part d’entreprises impliquées dans des affaires de corruption à l’étranger. Enfin, le non-lieu prononcé dans l’affaire des frégates de Taiwan, après que trois ministres de l’Économie et des Finances, de gauche comme de droite, eurent bloqué l’instruction par l’invocation du secret défense, a indiscutablement jeté le doute sur la volonté de la classe politique française de faire toute la lumière sur cette affaire.


Pour Daniel Lebègue, président de Transparency International France, « cette note montre que la France, bien qu’ayant accompli d’indiscutables progrès sur le plan législatif avec en particulier l’adoption de la loi sur la corruption du 13 novembre 2007, doit poursuivre ses efforts. Son action doit viser tant le renforcement de la transparence de la vie publique que la mise en œuvre de ses engagements internationaux. Au-delà de l’adoption de nouvelles règles, il est essentiel que la France veille à leur application effective ».

 
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