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5 start-up qui imaginent le Futur.e.s

Publié par Amélie Moynot le

Dans l'énergie, la santé, le jeu... Les applications du numérique sont multiples. Présentes au festival Futur.e.s, vendredi 22 juin 2018 à Paris, ces jeunes pousses le prouvent.

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Oniriq démocratise l'accès à l'énergie en Afrique

Donner accès à l'énergie et à Internet à des familles rurales en Afrique. Voilà l'ambition de la start-up Oniriq (Ingenious Particles dans les statuts).

Pour cela, elle commercialise des kits solaires comprenant un mini panneau solaire, une box d'alimentation, des lampes basse consommation et une télévision. "Notre business model repose sur une offre d'abonnement, soit à destination de la diaspora africaine -les personnes paient pour leurs familles-, soit des utilisateurs eux-mêmes, qui paient par semaine via leur mobile", expose Rodolphe Rosier, président de l'entreprise. L'offre commence à 7 euros par mois.

Lancée fin 2016, financée à hauteur de 180 000 euros par différents acteurs (Bpifrance, Pôle Emploi, banque...) et par du crowdfunding (une campagne a été bouclée en juin 2018), la start-up est actuellement en phase de production d'une centaine de produits au Sénégal, son point d'ancrage sur le continent. Elle montera à 200 à 500 à partir d'octobre.

Elle compte d'abord se développer au moins dix-huit mois dans le pays, où un établissement est en cours de création à Dakar, avant de se déployer plus largement. Par ailleurs, elle prévoit une levée de fonds de 300 000 euros à l'automne 2018 pour accompagner la commercialisation du produit. Ce qui pourrait également lui permettre de recruter quatre nouvelles personnes.

Repères

Activité : vente de kits solaires
Siège social : Paris (incubé chez Paris&Co et Bond'innov)
Dirigeants : Rodolphe Rosier, président, 42 ans et Alioune Touré, directeur général, 37 ans
Raison sociale : SAS
Année de création : 2016
Effectif : 4 personnes (2 cofondateurs et des free-lances)
CA 2017 : 30 k€ / CA 2018 : 150 k€ (prévisionnel)
Twitter : @OniriqSolar

>>> Envie d'en savoir plus sur le festival Futur.e.s ?
Lire Futur.e.s, un festival pour penser l'innovation numérique

Cottos Médical aide les seniors à garder la forme

Qui a dit que les seniors ne pouvaient pas faire de sport ? Certainement pas Cottos Médical. Cette start-up angevine propose un vélo connecté à destination des personnes âgées pensionnaires d'Ehpad. Un vélo d'intérieur qui permet, en pédalant, de se promener dans différents environnements (mer, forêt, montagne...) projetés sur un écran en face de soi. "Un produit d'évasion, sans connotation médicale", précise Xavier Fleury, son directeur associé.

Le modèle économique repose sur un abonnement mensuel proposé à 430 euros (hors maintenance, pour un engagement sur trois ans). Il est aussi possible d'acquérir le vélo pour 17 000 euros. L'entreprise compte à ce jour une trentaine d'Ehpad parmi ses clients, équipés de 37 vélos au total.

Fondée en 2016, la société a été financée à plus de 200 000 euros par cinq investisseurs, à savoir les deux cofondateurs, un directeur d'Ehpad, un industriel qui réalise les assemblages finaux du vélo et une investisseuse privée. Une somme à laquelle s'ajoutent d'autres financements, provenant par exemple de l'École nationale supérieure des arts et métiers, entrée au capital.

Cottos Médical, qui a démarré la commercialisation de son vélo en mai 2017, se lance actuellement dans la production en série. Elle prévoit, à l'été 2018, de recruter deux commerciaux pour dynamiser ses ventes en France, en plus de la directrice commerciale et d'un agent extérieur. Elle vise 70 vélos vendus d'ici à septembre. Côté produit, elle prévoit notamment d'enrichir sa gamme d'environnements avec des paysages locaux.

La société a été sélectionnée pour partir au CES de Las Vegas 2019 avec La Poste.

Repères

Activité : conception, fabrication, distribution et maintenance de vélos connectés pour les personnes âgées
Ville : Avrillé (Maine-et-Loire)
Dirigeants : Benjamin Cosse, président et Xavier Fleury, directeur associé
Raison sociale : SAS
Année de création : 2016
Effectif : 10 personnes
CA 2018 (prévisionnel) : 1 M€
Twitter : @CottosMedical

InSimo favorise l'apprentissage du geste chirurgical

Pendant une opération chirurgicale, les médecins n'ont pas le droit à l'erreur. C'est pour les aider à réaliser les bons gestes que la société InSimo a développé un logiciel de simulation dédié, à destination des universités et des centres de simulation (centre de formation pour les étudiants et les professionnels de santé).

Basé notamment sur l'imagerie 3D, l'outil permet d'accéder à une librairie de cas et à des contenus pédagogiques. Issu de recherches menées à l'Inria, il sera commercialisé à partir de la rentrée 2018.

"Nous sommes en train de faire pivoter le business model, explique Pierre-Jean Bensoussan, directeur des opérations de l'entreprise. Auparavant, nous étions prestataires pour le développement de logiciels. Ce produit sera vendu en direct". InSimo vise d'abord le marché national puis souhaite se déployer rapidement à l'international (États-Unis, Europe, Chine, Maghreb).

Lancée en 2013, la société est soutenue par une fondation américaine ou encore par Bpifrance à travers différents apports représentant 440 000 euros au total. Elle développe, par ailleurs, un logiciel de simulation visant à éradiquer la cécité liée aux problèmes de cataracte.

Repères

Activité : édition de logiciels de simulation pour l'apprentissage du geste chirurgical
Siège social : Strasbourg (Bas-Rhin)
Cofondateurs : Jérémie Allard, président, 38 ans et Pierre-Jean Bensoussan, directeur des opérations, 37 ans
Raison sociale : SAS
Année de création : 2013
Effectif : 16 personnes
CA 2017 : 1,2 M€ / CA 2018 (prévisionnel) : 1,2 M€
Twitter : @InSimo

Photo (de gauche à droite) : Nicolas Gautier, ingénieur et Pierre-Jean Bensoussan, directeur des opérations

MyReve, quand la réalité virtuelle soulage les phobies

Utiliser la réalité virtuelle pour vaincre ses phobies. C'est ce que propose la start-up MyReve aux personnes gênées dans leur quotidien par leurs peurs (des hauteurs, du vide, de l'enfermement...) afin de les aider à s'en défaire. Elle développe un outil qui, utilisable avec un smartphone et un casque adapté, plonge en images les utilisateurs dans des situations qu'ils redoutent, afin de s'y confronter et progressivement de s'en libérer.

Pour toucher ces personnes, l'entreprise n'a pas choisi de s'appuyer par les professionnels de santé, mais privilégie une approche directe, par exemple, en communiquant sur les salons. "Il existe un traitement de référence, la thérapie cognitivo comportementale, mais elle est très peu sollicitée pour ça", rapporte Fanny Levy, présidente de MyReve. Pas suffisamment pertinent donc, selon elle, de se rapprocher des thérapeutes pour identifier de potentiels clients.

B to C, ce modèle repose, par ailleurs, sur un système d'abonnement (à partir de 200 euros HT pour un traitement de trois mois, à raison de deux à trois séances par mois).

Lancée en février 2018, financée avec 10 000 euros de fonds propres, la start-up peaufine actuellement son offre. Le développement de la plateforme doit être finalisé, avec des étudiants de l'école d'informatique Epitech. Puis l'outil sera bêta-testé, fin 2018. L'entreprise vise 300 clients en 2019.

Repères

Activité : outil de réalité virtuelle contre les phobies
Ville : Paris (incubée à Cochin)
Cofondateurs : Fanny Levy, présidente, 33 ans et Gilles Rautureau, développeur informatique au CNRS, 37 ans
Date de création : février 2018
Effectif : 2 personnes
CA 2018 (prévisionnel) : 70 k€
Twitter : @MyrealiTvirtueL

Augmenteo développe des jeux de piste en réalité virtuelle

Novembre 2017. A l'Opéra de Lille, les visiteurs petits et grands sont invités, au moyen de leur smartphone, à retrouver un roi et une princesse cachés dans l'institution... Cette expérience ludique, c'est Augmenteo, fournisseur de jeux de pistes en réalité augmentée, qui est en à l'origine. La jeune pousse propose une application mobile grand public et une plateforme Web permettant aux entreprises et organisateurs d'événements dans la culture, ou encore le tourisme, de créer et personnaliser leurs animations. De quoi dynamiser séminaires, lancements de produit, salons professionnels, visites patrimoniales...

L'offre démarre à 898 euros HT. Le modèle repose également sur des formules d'abonnement, à partir de 99 euros par mois. Lancée à l'été 2017, la start-up a été financée par un prêt d'honneur de 50 000 euros de Lille Métropole Initiative, qui a permis de débloquer un prêt bancaire équivalent, auquel s'ajoutent 10 000 euros de capital ainsi que 30 000 euros de la Bourse French Tech.

Elle cherche notamment, actuellement, à se renforcer sur le marché des escape games : l'outil peut être utilisé pour rendre l'environnement des salles plus interactif, entre autres. Elle réfléchit également à développer davantage de fonctionnalités pour les jeux de piste en extérieur en faisant en sorte, par exemple, que la pluie déclenche une animation inédite. Une start-up qui n'a pas fini de jouer.

Repères

Activité : jeu de piste en réalité augmentée
Siège social : Tourcoing (Nord)
Dirigeants : Charlotte Landry, présidente, 23 ans et Quentin Warnant, directeur général, 26 ans
Raison sociale : SAS
Année de création : 2017
Effectif : 7 personnes
CA 2017 : 70-80 k€ / CA 2018 (prévisionnel) : 170 k€
Twitter : @augmenteo

Amélie Moynot

Amélie Moynot

Journaliste

Journaliste depuis 2009, j’ai rejoint la rédaction de Commerce Magazine, Artisans Mag’ et Chefdentreprise.com en 2015. Mes domaines de [...]...

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