4 start-up qui s'épanouissent grâce à l'export
Quand les start-up françaises n'ont pas peur de s'internationaliser, elles donnent le meilleur d'elles-mêmes en faisant rayonner la culture française à l'étranger avec des produits et concepts innovants.
Je m'abonneD-Vine est une machine pensée par Thibaut Jarrousse, Jérôme Pasquet et Luis Da Silva, trois amis nantais passionnés d'oenologie. Le concept : permettre à quiconque souhaite déguster un vin dans de bonnes conditions d'y parvenir sans effort. High-tech, la machine permet de réaliser un carafage en règle, un processus habituellement laborieux, le tout en moins d'une minute. D-Vine a dans le ventre un système de refroidissement et d'aération testé en laboratoire et validé par l'École centrale de Nantes.
Les vins sont vendus en flacons de 10 centilitres, soit le contenu d'un verre classique en restauration. On insère son verre dans le haut de la machine, comme on le ferait pour une capsule de café. Grâce à une puce RFID sur chaque flacon, le vin est reconnu et préparé à la température idéale puis versé dans un verre. Tous les critères sont réunis pour séduire les Français oenophiles qui souhaitent servir un vin dans les règles de l'art, mais également les étrangers encore non initiés à la culture de dégustation des crus français. Au tableau des pays les plus friands de la technologie D-Vine (prononcer Divine) figurent Singapour, le Royaume-Uni et les États-Unis. La start-up 10-Vins se rapprochera du Japon d'ici la fin de l'année. Une machine D-Vine s'achète à partir de 890 euros.
En 2016, D-Vine a reçu l'Innovation Award au CES de Las Vegas. 10-Vins a écoulé plus de 10 000 flacons de vin et livré 500 machines et réalise 15 % de son chiffre d'affaires à l'étranger.