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Canderella mise sur le dropshipping

Publié par Véronique Meot le | Mis à jour le
Canderella mise sur le dropshipping

Pour lancer son site de vente en ligne de bougies, la fondatrice de canderella.fr essaie d'imposer ce modèle hybride, en estimant que le jeu en vaut la chandelle...

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«Objet de décoration et de bien-être, la bougie s'offre volontiers et comme elle se consume, son taux de réachat est prometteur», parie Caroline Faure, 37 ans, fondatrice de Canderella, e-shop de bougies. Alors qu'elle cherchait un produit pour se lancer dans l'e-commerce, la créatrice d'entreprise souhaitait «sortir du prêt-à-porter», où elle a fait ses armes en tant qu'acheteuse pendant une quinzaine d'années dans des grandes enseignes (du Printemps à vente-privee.com). «La bougie réunit des passionnés, elle a une âme, véhicule un parfum, rappelle des souvenirs mais le produit n'est pas très présent sur Internet», ajoute l'entrepreneuse. En partant de zéro, Caroline Faure lance une première requête sur Internet. Elle recherche des marques de fabrication française, investies dans leurs réalisations, de l'élaboration du produit au packaging. Puis en sélectionne une poignée, exclut les fournisseurs B to B, pour démarcher ceux qui disposent d'un site web... Son objectif? Vendre un produit qualitatif en créant une relation à long terme avec ses partenaires.

Convaincre les fournisseurs

Convaincre les fabricants que le modèle du dropshipping est un modèle fiable pour accompagner le lancement d'un site e-commerce est la première problématique à laquelle Caroline Faure se confronte. Certains refusent. «Il faut évangéliser le secteur sur ce sujet, parfois galvaudé», explique la dirigeante, qui confie avoir «beaucoup appris des différents modèles de gestion de l'e-commerce et opté pour celui-ci, car il exige peu d'investissements au départ et représente un modèle hybride entre la marketplace et l'achat ferme». Pour rappel, avec le dropshipping, le client final passe sa commande sur le site du distributeur, qui la transmet au fournisseur. Contrairement à la marketplace, la formule permet à la fondatrice de Canderella de garder la main sur le contenu de son site, vitrine d'un certain savoir-faire français, tout en laissant le fournisseur "porter" le stock et gérer les expéditions. Un petit budget -5000 euros- lui a permis de financer la création du site e-commerce.

Trois fabricants acceptent de joueur le jeu. Puis d'autres suivent. «Je leur explique que je démarre avec le dropshipping, mais en payant leur produit plus cher que si j'avais choisi un modèle traditionnel», argumente Caroline Faure. L'objectif étant à terme -d'ici une année- de transformer cette stratégie. Aujourd'hui, avec dix marques en ligne (La Promenade, Senteurs de France, etc.), Canderella peut prendre son envol. Certes, un mois plus tard, l'activité n'est pas encore significative et se fait essentiellement via les réseaux relationnels proches et le bouche-à-oreille.

Caroline Faure tâtonne. «Je dois apprendre à manier les outils de communication, j'ai essayé de faire connaître Canderella via Instagram mais les followers se désinscrivent aussi rapidement qu'ils s'inscrivent», regrette-t-elle. Autre difficulté, le référencement. La dirigeante doit se familiariser avec le digital pour faire «monter» son site dans les pages de Google. Si elle y parvient, alors celle qui ambitionne de réunir une vingtaine de marques et de lancer sa propre ligne de bougies, pourra abandonner le dropshipping et investir dans des locaux.


 
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