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Les entreprises séduites par l'autopartage

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Les entreprises séduites par l'autopartage

Réduire son TCO et optimiser l'usage de sa flotte... l'autopartage ne manque pas d'atouts.

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C'est en 1998 qu'est lancée la première organisation d'autopartage en France, initiée par Caisse-Commune, à Paris, suivie en 1999 par Auto'trement, à Strasbourg. En 1999, c'est aussi Liselec, un service d'autopartage de véhicules électriques, qui voit le jour à La Rochelle. Mais la portée de l'autopartage s'est concrétisée en 2011, avec l'arrivée d'Autolib' dans les rues parisiennes. L'autopartage remet en cause la propriété et le principe de la voiture individuelle, et son développement s'accélère avec celui des nouvelles technologies.

Cette mutualisation de véhicules existe en effet depuis longtemps sous la dénomination de "parc de pool" : une assistante s'occupe de remettre les clés du véhicule à l'utilisateur et gère la disponibilité des voitures sur un tableau, ou sur Excel dans le meilleur des cas. "Ce système de partage de véhicules est désormais archaïque et dépassé, puisqu'il repose sur une trop grande dépendance vis-à-vis des assistantes, tout en entraînant un manque flagrant de souplesse", admet Pascal Roux, président de Mobility Tech Green, acteur de l'autopartage et de l'écomobilité. Avec, au final, des véhicules réservés et bloqués sur des tranches horaires bien trop grandes par rapport aux besoins réels des utilisateurs. Sans compter sur l'impossibilité de connaître la manière dont sont conduites les voitures, une absence de maintenance des véhicules et, bien sûr, aucun reporting. Mais ça, c'était avant. Désormais, l'autopartage, grâce à son informatisation-numérisation, gomme les défauts constatés autrefois avec les systèmes de pool et confère un véritable intérêt pour les entreprises.

Facilité et souplesse d'utilisation

Le succès grandissant de l'autopartage repose d'abord sur sa facilité d'utilisation. Néanmoins, un boîtier numérique doit être préalablement mis en place dans les véhicules. Ce boîtier permet de communiquer avec le badge possédé par le collaborateur et assure l'ouverture des portes. "Les clés, quant à elles, restent dans les véhicules" ", souligne Arnaud Villeger, responsable marketing d'Arval. Une interface web, accessible via un mobile, permet de réserver les voitures, tout en ayant la possibilité de déterminer le type de trajet à effectuer : urbain, rural, choix du nombre de kilomètres, etc. En fonction des informations signalées et du stock de voitures disponibles, le logiciel est en mesure de proposer le véhicule le plus adapté (électrique, diesel, petite cylindrée, etc.). "Cette précision de la demande en fonction des véhicules disponibles rend le système d'autopartage très efficace et puissant pour les gestionnaires de flotte", souligne Emmanuel Nedelec, directeur général France et Benelux d'Ubeequo, acteur spécialisé dans les solutions d'autopartage. Par ailleurs, il convient d'être vigilant en matière d'entretien des véhicules, de nettoyage, etc. Il est donc nécessaire de mettre en place un service d'autogestion pour pouvoir assurer un minimum de maintenance, avec la vérification de la pression des pneus et des niveaux, etc.

Les points forts

Lors d'un usage personnel, ce service est un élément de fidélisation des collaborateurs. Souplesse et facilité d'utilisation de l'autopartage sont au rendez-vous grâce aux nouvelles technologies.

Les points faibles

Le système fonctionne surtout pour les entreprises avec une flotte conséquente. La vigilance est également requise en matière d'entretien des véhicules.

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