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Le véhicule utilitaire en mode séduction

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Préoccupations fiscales

Le choix d'un VU s'explique non seulement pour répondre à de réels besoins, mais aussi en raison d'avantages fiscaux. D'une part, contrairement aux pratiques en vigueur sur les VP, la TVA sur les VUL est récupérable non seulement sur les achats ou les loyers, mais également en matière d'entretien et de réparation. Un bon point. Même chose pour la TVA sur le gazole, récupérable à 100%, contre 80 % pour un VP. Résultat, le coût d'un VU est globalement 30 à 40 % moins élevé qu'un VP. Il faut compter un loyer de 200 à 250 € par mois en mode location longue durée, autre bon point. En outre, les véhicules utilitaires ne sont pas assujettis à la TVS annuelle (taxe sur les véhicules de société), qui se calcule en fonction des émissions de CO2.

Enfin, il convient de prendre en considération les aides fiscales correspondantes au bonus-malus écologique version 2015. Son objectif ? Apporter une contribution financière à l'acheteur pour l'acquisition de voitures à faible émission de CO2... et pénaliser les pollueurs.

Bonus et superbonus entrent en jeu

Le barème applicable en 2015 permet d'avoir une aide à hauteur de 27% du prix du véhicule neuf, plafonnée à 6 300 €, pour les véhicules électriques dont les émissions de CO2 sont inférieures à 20 g/km. Sur les hybrides rechargeables qui émettent entre 21 et 60 g/km, le bonus est de 20% avec un plafond à 4 000 €. À noter qu'un "superbonus" ou prime à la conversion de 10000 € est possible lorsque l'achat (ou la location de plus de deux ans) d'un véhicule 100% électrique est accompagné de la mise en destruction d'un véhicule diesel mis en circulation avant le 1er janvier 2001.

Quid du VU électrique ? Si les acteurs de la profession sont unanimes à reconnaître le potentiel du VU électrique (absence de bruit, confort d'utilisation omniprésent avec la présence d'une boîte automatique, usage dynamique grâce au couple immédiat de sa motorisation, etc.), les faits n'en demeurent pas moins implacables. Avec à peine 1% des ventes sur 2014, le véhicule utilitaire électrique reste aujourd'hui un marché de niche accompagné d'une lente progression. En réalité, le marché du VU électrique est ultra-subventionné, articulé sur des incitations, voire des obligations très fortes. Il n'y a pas de marché naturel pour l'instant. Plusieurs raisons expliquent ce peu d'engouement.

D'une part, l'autonomie du véhicule électrique qui, malgré les progrès réalisés, n'encourage pas les gestionnaires à s'y aventurer, d'autant plus que le manque de points de recharge reste criant. De surcroît, il convient d'y ajouter le coût des batteries qui sont proposées en contrat de location, moyennant environ 80 € par mois. Par ailleurs, ces dernières années, les constructeurs n'ont fait qu'équiper des véhicules thermiques en électrique, une motorisation qui monopolise une place importante de l'habitacle pour les batteries. Conscients de cette lacune, ils n'ont donc plus d'autre choix que de concevoir désormais des véhicules autour d'une architecture électrique.

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Jérôme Pouponnot

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