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Fiches pratiques

Comment réaliser des économies d'échelle dans une entreprise ?

Publié par Julien van der Feer le | Mis à jour le
Tout savoir sur les économies d'échelle
© beeboys
Tout savoir sur les économies d'échelle

Comme le fait de réaliser des économies d'échelle optimise la capacité de production, elles se situent au cour des préoccupations de toutes les entreprises.

Comment fonctionnent les économies d'échelle dans une entreprise ?

Les économies d'échelle ont pour but d'augmenter la production et d'assurer la baisse des coûts de production d'une entreprise. Cette diminution peut s'expliquer par une meilleure maîtrise du coût d'achat des matières premières, ou une meilleure utilisation des équipements. En améliorant le processus de production, l'entreprise peut se prévaloir d'obtenir des résultats positifs.

Réaliser des économies d'échelle permet d'agrandir l'entreprise, notamment par le biais de l'augmentation du volume d'articles produits. Pour cela, les processus de production de grande ampleur sont remplacés par du travail à la chaîne. Cette méthode permet d'augmenter significativement le rendement, et ce, avec un faible coût d'investissement.

Quels sont les différents types d'économies d'échelle ?

Toutes les entreprises souhaitent optimiser le rendement d'échelle de leur activité, en raison de la compétitivité du marché. Pour obtenir ce résultat, il faut suivre différentes approches. Il est possible d'étendre l'offre de produits et de profiter des économies d'envergure.

Les économies d'échelle sont classées en fonction de la croissance du rendement et de la croissance de la productivité marginale. Le rapport obtenu entre ces deux éléments est appelé : terme d'élasticité d'échelle. Il existe plusieurs types d'économies d'échelle.

Les économies d'échelle constantes

La pratique des économies d'échelle constantes est très peu répandue. Avec cette méthode, la production et le rendement s'élèvent de manière uniforme, et l'élasticité d'échelle est 1. Ainsi, le rendement augmente de 1 % lorsqu'on augmente la production de 1 %.

Les autres types d'économie d'échelle

Lorsque l'entreprise génère des coûts fixes élevés, réaliser des économies techniques permet d'obtenir la baisse des coûts fixes grâce au rapprochement avec une autre entreprise. L'achat en gros représente une alliance qui permet d'obtenir une bien meilleure condition financière, notamment par l'achat de grandes quantités de produits de base, ou de matières premières.

Par ailleurs, l'adoption d'un seul siège peut également s'avérer être efficace. L'économie d'échelle financière permet d'obtenir un meilleur taux d'intérêt pour les entreprises de grande envergure.

Quelles sont les limites des économies d'échelle ?

Le système des franchises représente le meilleur exemple d'économies d'échelle pour une société-mère qui possède une marque. En échange de l'exploitation de la notoriété de la marque, elle impose l'utilisation des mêmes ressources à ses franchisés. Ces sociétés mettent en place une centrale d'achats commune pour grouper les besoins de ses franchisés et de se donner la possibilité d'acheter en masse.

Quelles sont les failles du système des franchises ?

L'entente qui lie les deux entités stipule que le franchisé doit se fournir à la centrale d'achat commune du groupe, de façon exclusive. Un système d'économies d'échelle est très enrichissant, mais comporte quelques failles. Malheureusement, les franchisés n'ont pas assez d'autonomie pour s'affilier à la demande locale.

Qu'est-ce qu'une économie d'échelle négative ?

Pour une économie d'échelle négative, l'élasticité d'échelle est de moins de 1 %, ceci malgré un investissement dans la production, il n'y a pas de rentabilité. Un tel type d'économie d'échelle est constaté en cas de limites de rendement. Une économie d'échelle négative peut être la conséquence de coûts importants pour investis dans la gestion de l'entreprise d'un point de vue administratif, sans compenser la main-d'ouvre, les loyers et les amortissements.