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Demande de crédit: moins d'autocensure dans les PME

Publié par Mallory Lalanne le - mis à jour à
Demande de crédit: moins d'autocensure dans les PME

Les conditions plus favorables d'accès aux crédits bancaires amènent les dirigeants à moins d'autocensure et à envisager des évolutions dans les relations avec leurs banques, selon le baromètre KPMG-CGPME.

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Le crédit aux entreprises repart. Il a augmenté de 2,4% sur un an, selon les chiffres de la Banque de France édités le 12 janvier 2015. Une tendance confirmée par le 23e baromètre KPMG-CGPME sur le financement et l'accès au crédit des PME, publié le 27 janvier 2015. Tandis qu'il y a un an, 63 % des chefs d'entreprise de 10 à 500 salariés relevaient des impacts négatifs de la situation économique sur leurs conditions d'accès aux crédits, ils sont aujourd'hui moins de la moitié à exprimer cette perception (45 %), soit un niveau encore élevé mais en net recul.

Ce ressenti est davantage mis en exergue dans l'industrie (49 %), le commerce (49%) et les communes rurales (57 %). Près d'un dirigeant sur deux déclare que la conjoncture actuelle n'a aucun impact sur son accès à crédit. Si l'autre moitié des personnes sondées confient subir des conséquences négatives liées au contexte économique, 69% d'entre eux ont en réalité subi au moins une mesure de durcissement de la part de leur banque (-5 points).

La part des dirigeants s'autocensurant dans leurs demandes de crédit diminue elle aussi, avec une baisse de cinq points en un an, à 33 %.

Des besoins en recul

Dans un contexte macro-économique perçu comme un peu moins strict qu'au mois de septembre dernier, près de la moitié des dirigeants disent envisager d'étudier les conditions de banques concurrentes, en hausse de cinq points en quatre mois. C'est notamment le cas dans les entreprises de 100 à 499 salariés, l'industrie et le BTP où les besoins liés à la trésorerie se font davantage ressentir.

Le souhait de se financer pour investir est plus fréquent au sein des entreprises de 50 à 99 salariés (46 %) et de l'industrie (50 %).

Ces investissements s'orientent premier lieu vers le remplacement ou l'entretien des matériels et locaux (54 %), mais dans une proportion en net recul (-9 points), à son niveau le plus bas depuis décembre 2011. Certains patrons restreignent donc leur demande non par crainte d'un refus de la banque, mais parce qu'ils estiment que leur situation financière n'est pas assez solide.

Méthodologie: les interviews téléphoniques de ce baromètre ont eu lieu du 05 au 09 janvier 2015 auprès de 400 dirigeants d'entreprises de 10 à 500 salariés

 
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