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[Test de la rédac] Le Vélo Mad, alliance d'élégance et d'agilité

Publié par Julien Ruffet le

Si le Vélo Mad était une voiture, ce serait une décapotable. Mais oubliez le côté viril et m'as-tu vu que renvoient certains modèles : ici, il est question de raffinement et d'efficacité. La promesse du vélo à assistance électrique Mad ? Permettre de se déplacer avec classe.

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Le Vélo Mad

J'ai testé pendant une semaine le Vélo Mad en édition spéciale "Tour de France". Même sur des trajets domicile travail, le vélo à assistance électrique (VAE) n'a pas été épargné, entre la boue et la pluie.

Disponible en 100 exemplaires, il s'affiche à 2 490 euros, soit 200 euros de plus que son cousin, le Sport +. Par rapport à ce modèle, pas de grand changement, sauf une selle française floquée "TDF" et la couleur matte.

En résumé, voici ce qu'il faut en retenir :

Les plus :

- La maniabilité

- Le rapport qualité prix

- La réactivité du moteur

- La batterie intégrée

- La selle française en cuir

- L'esthétique générale

- Les finitions

Les moins :

- Le confort

- Le manque d'accessoire

- Le câblage à la finition approximative

Esthétique

À première vue, c'est très beau, de loin comme de près. Le vélo est racé, tant grâce à sa selle de qualité qu'avec ses poignées en cuir et ses pneus à flancs bicolores. La batterie intégrée lui donne un look de vélo mécanique, c'est discret et homogène. Les garde-boues sont en aluminium et de bonne facture.

Presque un sans-faute, donc, sauf lorsqu'on remarque les gaines à l'avant du guidon. Le câblage est un peu décevant, mais l'ensemble reste minimaliste et élégant.

Confort

Une selle en cuir, ça se rode ! Il est donc difficile de juger ce point, mais en général, c'est un atout confortable en plus d'être esthétique. Sur cette édition, on retrouve une selle de la marque française Berthoud floquée "TDF". La finition est excellente. Pour rappel, il s'agit d'un VAE typé sport. Oubliez les suspensions... La fourche est droite et la conduite raide : certainement un choix assumé de la marque.


En revanche les poignées Brooks en cuir sont elles aussi très rigides et sur les nids-de-poule les mains peuvent glisser du guidon. Les vibrations engourdissent les poignets après plusieurs kilomètres : un point décevant auquel il est possible de remédier avec des repose-mains plus ergonomiques et confortables, quitte à jouer sur la beauté du deux-roues.


Conduite

Côté conduite, les moins de 20 kilos de la monture (ce qui est léger pour un VAE) la rendent très maniable et réactive. Lorsqu'on se met en danseuse pour appuyer sur les pédales, on retrouve l'aspect sportif ! C'est presque comme sur un vélo mécanique. De plus, les pédales ont une très bonne accroche, alors aucun risque de glissade et ce même par mauvais temps.


Par rapport à la première édition, la marque a fait le choix d'un moteur dans le pédalier. C'est ce que l'on retrouve sur les VAE les plus haut de gamme. Niveau réactivité, vous ne serez pas déçu du voyage. L'accélération est si rapide qu'on reste sur sa faim lorsqu'on rencontre la bride à 25 km/h. Mais peut-on en vouloir à la marque ? C'est la législation après tout... Par ailleurs, le Vélo Mad est doté d'un moteur de la Manufacture Française du Cycle : soit du bleu blanc rouge dans la conception !


Du côté du freinage, les freins hydrauliques Shimano fonctionnent bien. L'autonomie de la batterie, elle, est correcte et dans la moyenne avec 80 km en utilisation normale.

Accessoires

Qui dit forme minimaliste, dit peut-être accessoires minimalistes aussi, à commencer par l'écran sur le côté gauche du guidon. Beaucoup diront qu'il est trop petit. Mais ne vous méprenez pas, il n'est pas question ici de vélo connecté comme peuvent l'être des cycles concurrents. Ce petit cadran précise simplement la vitesse, le nombre de kilomètres et l'heure. C'est donc suffisant pour avoir les informations nécessaires à la conduite, mais l'écran reste peut-être étriqué pour les plus myopes.


À l'arrière, le dérailleur fonctionne bien. Les 10 vitesses de la cassette permettent de nombreuses possibilités. En revanche, le dérailleur est un Shimano Tiagra et donc plus bas de gamme que le Shimano 105 que l'on retrouvait sur l'édition précédente. C'est un peu dommage, même si cette baisse de qualité n'influe pas sur la durabilité et la conduite du vélo.

Pour les accessoires, beaucoup sont proposés en option et non d'office. Les lampes, par exemple ne sont pas intégrées au cadre. Le constructeur fournit donc de série des lampes rechargeables à disposer sur le guidon et le tube de selle. Le porte-bagage est en option et n'améliore pas vraiment l'esthétique du vélo.


Bref

J'ai fait essayer le vélo à un collègue de la rédaction et, pour ce grand amateur de deux-roues, le Vélo Mad est son coup de coeur. "Il est très beau et la réactivité du moteur est impressionnante. Au feu, je grille les scooters ! Comparé aux éditions précédentes qui étaient moins réactives, c'est une vraie plus-value", confirme-t-il.

Il est vrai que l'on s'amuse dans la conduite de ce joujou. Passe-partout, le vélo Mad est maniable, rapide et il a de la gueule. Un seul hic subsiste : le confort. Pour une clientèle sportive qui cherche à faire des trajets domicile travail, ce détail ne sera pas un problème. En revanche, un public plus âgé en quête de confort privilégiera une autre offre du marché.


Je suis journaliste pour Be a Boss depuis 2020. J'aime y découvrir des parcours et des profils divers et variés. Ainsi, j'anime [...]...

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