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Top 6 des frais bancaires à négocier

Publié par Mallory Lalanne le

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4. L'autorisation de découvert

Vous disposez également d'une marge de manoeuvre du côté des frais liés au découvert autorisé. "Si le taux de découvert en lui-même est encadré par la loi dans la mesure où il doit être inférieur au seuil du taux d'usure légal [13,31 % au 1er janvier 2014 selon les chiffres de la Banque de France publiés de façon trimestrielle, NDRL], les frais liés à l'autorisation de découvert, à savoir les agios, sont négociables. Dans le cas où le dirigeant ne rencontre pas ou peu des incidents de paiement, il peut demander à titre commercial une baisse, voire l'annulation de ces agios", conseille Jean-Guilhem Darré.

Les frais liés au découvert bancaire se répartissent en plusieurs catégories, appliqués seuls ou simultanément en fonction des établissements bancaires. Parmi les frais à surveiller de près, il y a notamment la commission d'intervention, somme forfaitaire prélevée à chaque fois que le compte de l'entreprise se retrouve débiteur au-delà du découvert autorisé. Si leur montant varie selon les banques, ces commissions s'élèvent en moyenne à 9 €. "Il existe peu de marge de négociation sur le montant nominal de la commission qui est fixée dans les conditions générales de la banque. Mais le client peut solliciter la rétrocession de tout ou partie de ces commissions à titre commercial", souligne Jean-Guilhem Darré. "Il est également important de garder un oeil sur les frais d'arrêté de compte trimestriel. Lesquels listent l'ensemble des frais et agios réguliers et exceptionnels prélevés par la banque. Il n'est pas rare qu'ils grimpent jusqu'à 300 € par trimestre. Ils peuvent facilement être divisés par deux, voire supprimés", insiste Julien Rittener (Five Conseil).

5. Les conditions de crédit

Cinquième service négociable : les conditions de crédit. Lorsque vous contractez un emprunt, votre conseiller va très probablement vous demander des garanties, dans la mesure où elles protègent la banque en cas de défaillance. Ainsi, il est fortement recommandé, au lieu d'apporter une caution solidaire sur la totalité de l'emprunt, de demander une caution simple sur un montant contractuellement déterminé. Vous limiterez le montant de vos engagements et de vos dettes y compris les frais en sus de retard de recouvrement. "Le dirigeant a tout intérêt à négocier une caution simple ou un nantissement, qui va lui donner la possibilité de répondre aux exigences de la banque tout en limitant les engagements sur son patrimoine personnel", préconise Daniel Causse (CerFrance Haute Loire).

6. Les packages

Vérifiez enfin la pertinence du "package" conclu avec votre banque. Si vous n'utilisez que deux ou trois services sur les dix proposés, souscrivez les services utilisés à l'unité. Vous éviterez ainsi de gonfler inutilement vos frais financiers.

Ce qu'il faut retenir

- Les frais bancaires doivent se négocier une fois par an avec votre conseiller.

- Surveillez de près le montant de votre commission d'intervention et les frais d'arrêté de compte trimestriel.

- Pensez à négocier la commission de mouvement, dont les taux peuvent facilement être divisés par deux.

- Vérifiez aussi la pertinence de votre package de services proposé par votre banque.

 
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