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La revue de presse éco de la semaine (27 février au 3 mars)

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La revue de presse éco de la semaine (27 février au 3 mars)

Vous n'avez pas eu le temps de suivre l'actualité cette semaine ? Pas de panique. Nous vous proposons un petit tour de l'actualité économique du lundi 27 février au vendredi 3 mars 2017. Au programme : Heetch, la présidentielle 2017, l'évasion fiscale des PME et le RSI.

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Présidentielle 2017 : les dirigeants d'entreprise dans l'expectative

À 50 jours du premier tour de l'élection présidentielle, les chefs d'entreprise sont dans l'expectative. D'après la quinzième vague de "La grande consultation" OpinionWay pour CCI France, La Tribune et Europe 1 pour le mois de février, près d'un tiers des dirigeants (28 %) interrogés sont plus attentistes qu'en janvier, soit quatre points de plus.

Une vision prudente de l'avenir qui se traduit par une dégringolade de cinq points de la confiance qu'ils accordent dans l'économie française et par une baisse de deux points, à 62 %, de leur espoir dans les perspectives économiques favorables de leur propre entreprise.

Selon La Tribune, une très large majorité de patrons, près de neuf sur dix, prévoient de laisser leur effectif inchangé sur les douze prochains mois, alors que seulement 7 % envisagent des embauches. Si la prudence est de rigueur, elle se matérialise également par l'incertitude sur le plan international : moins d'un patron sur cinq estime que les premières mesures de Donald Trump sont positives pour l'économie européenne et française ainsi que sur l'activité de leur entreprise.

La concurrence des Fintech effraie les banques

De l'agrégation de comptes à du futur coaching bancaire, les startup de la Fintech marchent sur les plates-bandes des acteurs bancaires traditionnels et commencent à les effrayer. C'est en tout cas le constat fait par Le Figaro (payant) qui réalise un état des lieux de l'apparition de ces nouveaux acteurs spécialisés dans les relations bancaires avec les particuliers. Alors que la réglementation européenne à venir développera leur marge de manoeuvre - une directive permettra notamment, dès le 1er janvier 2018, aux agrégateurs de comptes de réaliser des paiements -, Fiduceo, Bankin' ou encore Linxo proposent déjà à leurs utilisateurs de réaliser des virements interbancaires par le biais de leur application.

Une concurrence qui, si elle n'est pas sans risque aujourd'hui en cas de fraudes, s'étaye dans le rôle que pourront jouer ces nouveaux acteurs auprès des particuliers. Conseils sur l'épargne, renégociation des taux d'emprunts ou des frais bancaires, ces missions aujourd'hui dévolues aux banques, devraient tomber également dans l'escarcelle des Fintech, au risque pour les acteurs traditionnels de perdre la relation avec leur clientèle.

Évasion fiscale : les PME aussi sont concernées

Il n'y a pas que les multinationales qui cherchent à payer moins d'impôts en pratiquant l'évasion fiscale : les PME aussi se laissent tenter... C'est du moins le phénomène que fait apparaître l'ouverture, cette semaine, du procès du financier Nadav Bensoussan, suspecté d'avoir, entre autres, accompagné des entreprises dans certaines démarches illégales. "Il faut différencier évasion fiscale et fraude fiscale. L'évasion fiscale peut être légale, c'est ce qu'on appelle optimisation fiscale. C'est ce que font une majorité des PME concernées alors qu'elles rechignent à frauder", précise Paul Duvaux, avocat fiscaliste sur Europe 1.

"Si vous revendez votre entreprise alors que vous êtes à moins de deux ans de votre retraite, la plus-value que vous réalisez n'est pas taxée. Donc moi je conseille à mes clients qui veulent revendre à 60 ans et partir à la retraite à 65 ans, d'attendre trois ans de plus pour empocher la totalité de la plus-value. C'est bien une forme d'évasion fiscale", illustre-t-il.

Si les PME ont généralement des moyens plus limités que les groupes mondiaux en la matière (moins d'avocats planchant sur le sujet et de facilités à jongler avec les différentes législations nationales), elles se distinguent aussi par le fait qu'elles veulent moins prendre de risques (et qu'elles se concentrent sur la France). Il en découle des "opérations moins spectaculaires" mais dont les montants peuvent tout de même atteindre "10 à 35% des revenus générés par une PME".

Levée de fonds : les femmes désavantagées par rapport aux hommes

Seules 13% des start-up françaises ayant levé des fonds en 2016 sont dirigées par des entrepreneuses. C'est ce que révèle une étude sur les levées de fonds des start-up françaises dirigées ou cofondées par des femmes, réalisée par StartHer (association oeuvrant pour la mise en valeur des femmes dans les nouvelles technologies), publiée cette semaine. C'est deux points de moins qu'en 2015. Une baisse que Le Figaro met en perspective avec le fait qu'elles ont été, en revanche, plus nombreuses à lever des fonds (+ 84 % entre 2015 et 2016).

"Les entrepreneuses sont désavantagées face aux acteurs traditionnels du financement, qui sont majoritairement dirigés par des hommes ayant tendance à investir dans des personnes qui leur ressemblent", pointe Audrey Soussan, auteur de l'étude. Voilà pourquoi elles ont d'ailleurs davantage tendance à se tourner vers le crowdfunding.

Autres enseignements de l'étude : les entrepreneuses ont levé 1,8 million d'euros en moyenne contre 3,5 millions d'euros pour leurs homologues masculins. La plus belle opération a été réalisée par la start-up Frichti spécialisée dans la livraison de repas à domicile (12 millions d'euros).

Face aux taxis, Heetch condamné

Depuis décembre 2016, Teddy Pellerin et Mathieu Jacob, fondateurs de la start-up Heetch, éditrice d'une application de transport, étaient en procès avec les taxis mécontents de leur concurrence jugée illégale. La justice a tranché cette semaine : la société a été condamnée à 200 000 euros d'amende dont 150 000 avec sursis pour "complicité d'exercice illégal de la profession de taxi, [...] pratique commerciale trompeuse et [...] organisation illégale d'un système de mise en relation de clients avec des chauffeurs non-professionnels", rapporte La Tribune.

Elle devra aussi verser 441 000 euros de dommages et intérêts aux parties civiles Si elle risquait davantage (300 000 euros indiquait Les Échos en décembre), ce n'est "pas un signal positif pour l'économie du partage", a déclaré Teddy Pellerin à l'annonce du jugement. L'application a été provisoirement suspendue.

Les entreprises investissent le secteur de la communication

46,2 milliards d'euros ! C'est le montant faramineux qu'investissent chaque année les entreprises (toutes tailles confondues) dans la communication. D'après une étude EY, citée par Le Figaro, ce chiffre prend en compte de nombreux postes de dépenses tels que les annonces dans les médias, sur internet, en marketing direct, mais également à travers les annuaires, la promotion, la PLV et l'événementiel.

Selon le quotidien, cette étude met en avant l'essor d'un "nouvel écosystème beaucoup plus ouvert" et "qui ne se limite plus aux seuls achats d'espace et actions de communication hors médias". Un univers qui concentre 700 000 emplois.

La French Tech s'élargit et vise la "diversité"

Contrer l'homogénéité sociale de la French Tech et s'ouvrir aux communes cibles de la politique de la ville, tels sont les objectifs d'un nouveau programme affilié à la French Tech, intitulé French Tech Diversité.

Car si le dynamisme du programme French Tech n'est plus à démontrer, il reste malgré tout très exclusif. Parmi les startupers français, la France ne dénombre que 8 % de femmes et la grande majorité des dirigeants de pépites sont des hommes âgés de 25 à 30 ans issus de grandes écoles.

Pour contrer cette situation et s'ouvrir aux talents, un dispositif expérimental d'incubation accompagnera, pendant un an, une première promotion de 35 start-up dès le mois de juin 2017 dans différents incubateurs parisiens. Il sera étendu dans l'avenir aux différentes régions labellisées Métropoles French Tech.

Selon Christophe Sirugue, secrétaire d'Etat chargé de l'Industrie, du numérique et de l'innovation, la French Tech "fait peu de place à la diversité qui, en France comme ailleurs, est le terreau de l'innovation. Je salue la mobilisation des entrepreneurs et celle de l'ensemble des acteurs économiques et partenaires qui l'accompagnent. Ce programme Diversité participe pleinement à l'attractivité de nos écosystèmes". À lire sur l'Usine Digitale.

Axelle Lemaire démissionne

Dans une interview accordée à Libération, Axelle Lemaire, jusqu'alors secrétaire d'État au numérique et à l'innovation, a annoncé le 27 février 2017 sa démission du gouvernement. Elle justifie cette décision par sa volonté de se consacrer à la campagne de Benoît Hamon pour l'élection présidentielle et à sa propre campagne pour les élections législatives. Elle est candidate pour la circonscription des Français de l'étranger.

Au cours de l'entretien, Axelle Lemaire en profite également pour faire le bilan de son rôle au gouvernement. French Tech, plan "France très haut débit" ou encore la loi pour une République numérique, elle se satisfait de son action, tout en regrettant "les marges de manoeuvre qui [lui] ont été confiées, ne permettaient pas de proposer des projets qui entraient dans les cases."

Ça s'est passé sur Chef d'Entreprise, cette semaine !

RSI : le régime social se rebiffe

Attaqué par de nombreux candidats à l'élection présidentielle, le RSI a tenu à défendre son action et propose cinq mesures pour améliorer la protection sociale des indépendants. On vous explique tout.

Mobile World Congress 2017 : le salon technologique

Du 27 au 1er mars, s'est tenu le Mobile World Congress à Barcelone, la grande messe annuelle du mobile. L'occasion de découvrir, à travers un diaporama, cinq technologies B2B innovantes.


 
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