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La revue de presse éco de la semaine (19 au 23 mars)

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La revue de presse éco de la semaine (19 au 23 mars)

Vous n'avez pas eu le temps de suivre l'actualité économique cette semaine ? Pas de panique, la rédaction vous propose de découvrir ce que vous avez pu rater du 19 au 23 mars 2018. Au programme : export, numérique, levée de fonds, scale up, travail du dimanche...

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Quand l'épargne finance les PME

Mettre davantage l'épargne des Français au service des PME. C'est l'une des ambitions du gouvernement pour favoriser le développement des entreprises. Dans une interview à La Tribune, Amélie de Montchalin, députée LREM, fait le point. "On ne rêve pas de big bang, nous cherchons à doubler le montant de l'épargne des Français injectée dans les PME, en passant de 5 à 10 milliards d'euros par an, avec des outils à la main de ces acteurs'', a confié l'élue.

Autre piste envisagée, encourager les alternatives au financement bancaire. "Si son projet n'est pas éligible au financement bancaire, le conseiller a le devoir de réfléchir avec lui, s'il faudrait plutôt des obligations convertibles, de la dette de marché, peut-être un fonds ou unbusiness angel, une autre banque spécialisée... Il faut que le conseiller connaisse ces solutions et puisse orienter le patron de PME vers les acteurs qui ont les bons outils", a détaillé la députée dans l'interview. Autant de pistes en réflexion actuellement pour soutenir la croissance des entreprises.

Export : les PME sont à la traîne

Les petites et moyennes entreprises françaises ne réalisent que 17 % des exportations, alors que leur poids dans le tissu économique national est beaucoup plus fort. C'est ce qui ressort d'une note récente de l'Insee (chiffres pour 2015) relayée par Le Figaro. A cela s'ajoute que quand elles exportent, les montants sont faibles, 275 000 euros en moyenne.

Parmi les points bloquants figurent le financement, des coûts d'entrée élevés ou encore des délais de paiement plus longs. Disposer de filiales sur place peut aider.

Les TPE et PME du numérique sont confiantes

L'écosystème du numérique affiche sa confiance. D'après le baromètre de conjoncture du CINOV-IT, le syndicat des TPE et PME du numérique, la confiance en l'avenir est très bonne. En hausse de quatre points, l'indicateur pointe à 60 % d'opinions favorables au niveau national. Un constat d'autant plus visible parmi les plus grosses PME. Au-delà de 100 salariés, elles sont trois sur quatre à s'exprimer positivement sur le futur de leurs affaires.

Parmi les leviers bénéfiques au business des entreprises du secteur, les dirigeants avancent principalement leur expertise en matière de dématérialisation (54%), de développement informatique et d'outils collaboratifs. L'intelligence artificielle est perçue à la fois comme un levier de développement et créateur d'emploi, au même titre que l'IoT, d'après Distributique, média spécialisé dans l'informatique et les télécoms.

Travail dominical : vers un élargissement à tout Paris ?

La proposition, portée par un groupe d'élu minoritaire au Conseil de Paris, a peu de chance d'être votée mais elle en dit long sur les évolutions souhaitées quant à un élargissement de l'ouverture des magasins le dimanche, d'après Le Monde. Aujourd'hui cantonnée aux zones touristiques internationales (ZTI), la question de l'ouverture du dimanche à l'ensemble des commerces de la capitale revient sur la table. Les raisons ? Les trop nombreux recours contre le dispositif actuel, les difficultés des commerçants voisins des ZTI mais qui y sont exclus ou encore le (petit) revirement politique d'Anne Hidalgo sur la question, autrefois opposée mais aujourd'hui plus encline à l'envisager.

Une question qui ne manque pas d'être confortée par le récent rapport d'André Marcon, président honoraire de CCI France, qui a remis au Gouvernement un panel de propositions visant à revitaliser les coeurs de villes moyennes. Parmi les préconisations figure la suppression de la fermeture à 13h pour les commerces alimentaires et la liberté de fixer par accord le choix des jours et heures d'ouvertures. À suivre donc.

Levée de fonds : comment les entrepreneuses tech s'en sortent

14,5 % des start-up qui ont levé des fonds en 2017 étaient dirigées par des femmes. C'est une minorité mais c'est plus que l'année dernière (13 %). C'est l'un des enseignements d'un récent baromètre StartHer/KPMG sur les start-up tech dirigées par des femmes.

Autre tendance mise au jour, dans un tableau global jugé encourageant : même si les entrepreneuses ont, au total, davantage levé de fonds en 2017 qu'en 2016, le ticket moyen a baissé, à 1,5 million pour les femmes, contre 3,2 pour les hommes. "Il y a une action à mener en amorçage et sur le premier tour de table où l'écart entre les femmes et les hommes se creuse", analyse Audrey Soussan, coréalisatrice de l'étude, dans Forbes France.

Eight Roads Ventures lance un fonds dédié aux scale-up

375 millions de dollars (environ 305 millions d'euros). C'est ce que la société de capital investissement Eight Roads Ventures veut investir dans les scale-up européennes et israéliennes à travers un nouveau fonds dédié, lancé actuellement.

"Le fonds prendra des tickets de 10 à 30 millions de dollars dans 15 à 20 entreprises, seul ou avec des partenaires, explique Les Échos. En termes de secteurs, la société veut investir davantage dans la healtech, à côté d'autres secteurs comme le logiciel, le commerce électronique, les places de marché et la fintech". La France est concernée, où le fonds assure suivre "plusieurs entrepreneurs prometteurs".

Pour mémoire, Eight Roads Ventures se distingue pour avoir investi dans la fintech Compte-Nickel ou encore dans Made.com, entreprise britannique spécialisée dans le mobilier.

Les start-up de covoiturage profitent des grèves de transport

Un coup de pouce ! Alors que les transports publics ont été touchés par un mouvement social jeudi 22 mars, les alternatives au déplacement urbain surfent sur la vague des débrayages pour séduire de nouveaux clients. Et ce sont les plateformes de covoiturage qui en profitent, d'après Les Échos. BlablaLines, Klaxit ou encore Karos bénéficient d'ailleurs les jours de grèves d'un soutien des collectivités. En Ile-de-France par exemple, le covoiturage était gratuit pour les usagers, la régie régionale des transports prenant à sa charge le coût des trajets.

Tandis que le mouvement de grève des cheminots s'étalera sur les trois prochains mois, les start-up ont saisi la balle au bond en accentuant leur communication auprès des usagers, et espérent une hausse de l'activité. Preuve de l'enjeu pour les plateformes, l'accroissement de l'activité de BlablaCar pourrait dépasser les 20 %, un chiffre habituellement connu les jours de grèves.


 
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