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VivaTech 2018 : 5 jeunes pousses qui dépoussièrent les RH

Publié par Pierre Lelièvre le

Elles valorisent le bien-être au travail, facilitent les recrutements et les échanges internes ou améliorent les compétences des salariés. Voici cinq start-up ancrées dans les ressources humaines qui présentent leur projet innovant au salon VivaTech, à Paris du 24 au 26 mai 2018.

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© Supermood

Supermood valorise les feedbacks

Trois applications pour un but : améliorer l'engagement et le bien-être au coeur des entreprises. La start-up Supermood s'attache à valoriser l'implication et la qualité de vie au travail à travers trois dispositifs de sondage des collaborateurs.

Si Superscore s'attelle à prendre le pouls de l'entreprise en mesurant leur engagement, le service Superfeedback permet à chacun des membres de la société de donner son avis et répondre anonymement à des questions posées par l'employeur. Le troisième dispositif, Superlike, vise à améliorer la reconnaissance au sein des équipes en permettant à chaque salarié de récompenser un collègue. Un moyen de remercier et renforcer la confiance entre pairs.

Avec un taux de réponse moyen supérieur à 80 %, d'après les chiffres fournis par l'entreprise, parmi ses clients grands comptes, PME et start-up, la jeune pousse parisienne fournit à travers une solution Saas un outil d'analyse global de l'ambiance dans les entreprises. Des mini-sondages réguliers qui peuvent permettre ensuite à l'employeur d'entreprendre des changements et d'adapter le fonctionnement interne.

Et le concept séduit puisque Supermood a levé au début de l'année 2,5 millions d'euros pour accentuer son développement à travers le recrutement de nouveaux talents. Le renforcement de sa position de leader en France et son extension à l'international sont également au programme.

Repères :

SAS Sentimy
Plateforme RH pour le bien-être au travail
Paris > 2015 > Kévin Bourgeois (CEO) et Robin Nicollet (CTO)
14 salariés
CA 2018 : NC



© Capture d'écran MyJobGlasses.com

My Job Glasses facilite les rencontres étudiants-entreprises

Et si les étudiants rencontraient plus facilement leur futurs employeurs ? C'est en tout cas le concept de My Job Glasses qui se veut comme un site de rencontre entre étudiants et professionnels. "Un jeune sur deux quitte son job la première année, avance Frédéric Voyer. Ils ne sont donc pas assez connectés avec leur cible professionnelle pour prétendre rebondir facilement".

Au moyen d'ambassadeurs, l'entreprise valorise sa marque employeur auprès de cette cible à travers des rencontres dans la réalité. Il précise : "on joue sur le recrutement de manière plus qualitative avec ce réseau de professionnels".

D'autant que le service possède également un intérêt non négligeable pour les entreprises puisqu'il leur permet de faire grandir leur vivier de candidats potentiels.

Avec 5 000 professionnels recensés et plus de 20 000 étudiants inscrits, My Job Glasses a établi des partenariats avec des établissements de l'enseignement supérieur. Travaillant principalement avec des grands groupes et des ETI, l'entreprise veut aujourd'hui miser sur l'acquisition de PME dans son portefeuille client.

Il n'empêche, la start-up parisienne a aussi des ambitions à l'international puisqu'elle veut se lancer en Europe dès 2019. "Notre ambition est de devenir le principal vecteur de recrutement en Europe", avance Frédéric Voyer.

Repères :

SAS
Plateforme de mise en relation entre étudiants et professionnels
Paris > 2016 > Frédéric Voyer et Emilie Korchia (cofondateurs)
10 salariés
CA 2018 : NC

© Capture d'écran Skillbase.fr

SkillBase met au niveau l'information

Comment partager l'information à tous les niveaux de l'entreprise plus facilement ? Pour pallier aux différents problèmes d'échanges et de recueil de l'information utile à tous les salariés, Skillbase se présente comme une plateforme collaborative gamifiée. "Pour faciliter et améliorer l'échange de l'information, on apporte une plateforme globale qui rassemble toutes les informations utiles aux collaborateurs, en échange de récompenses", explique Philippe Lafon, cofondateur de Skillbase.

À travers des "coins", une monnaie virtuelle permettant d'acheter des cadeaux ou des badges reconnaissant l'expérience des collaborateurs, le système de gamification permet, selon le cofondateur, de "donner du sens au travail des salariés et les valoriser".

Une manière ludique de récompenser l'effort des salariés dans la transmission des données à tous les étages de l'entreprise.

"On a fait le constat que l'information descend facilement dans l'entreprise, remonte également de plus en plus mais ne circule pas assez entre les salariés et pairs", justifie Philippe Lafon.

Si le service a vocation à s'adresser au grand groupe comme à la TPE, l'objectif des fondateurs est bel et bien de poursuivre le développement du portefeuille client et de continuer à développer de nouveaux modules attachés aux systèmes d'informations des entreprises en utilisant l'ensemble de la data disponible. "L'objectif est de gagner du temps, de la productivité et valoriser toujours plus l'information", insiste-t-il.

Repères :

SAS
Plateforme collaborative d'échange interne gamifiée
Paris > Octobre 2015 > Philippe Lafon (CEO), Mathieu Chevalier (développement commercial) et Stéphane Ngo (développement technique)
5 salariés
CA 2018 : 1,5 M € (prév.)


© https://www.sparted.com/blog/

SPARTED met le jeu au profit des compétences

Quoi de mieux que d'apprendre en jouant ? C'est en partant de ce postulat qu'est née il y a trois ans SPARTED, une plateforme de microlearning sur mobile. À raison de quelques minutes par jour, les jeux sur mobile dans une optique d'apprentissage permettent de former et sensibiliser les collaborateurs à des notions importantes pour l'entreprise.

"Sparted permet de former les salariés par le jeu de manière continue et ludique en leur poussant un contenu ciblé et qualifié", présente Paul de Castelbajac, responsable de clientèle de la start-up. Les différents jeux permettent aussi à chaque collaborateur de se challenger entre eux s'ils le souhaitent.

Pour faciliter la prise en main et permettre à chaque entreprise de définir les programmes de formation, un accès back-office est également proposé aux entreprises désireuses de cibler les sessions d'entraînement.

Une méthode de formation innovante basée sur la répétition des sessions d'apprentissage sur mobile qui a déjà séduit plus de 80 clients grands comptes dont une large partie dans le retail, l'automobile, la finance et le luxe. Pourtant, la start-up ne s'adresse pas qu'aux grandes entreprises. Elle espère séduire les entreprises de plus petite taille. "Notre stratégie est de pouvoir proposer une offre lisible et intéressante aux PME et ETI d'ici à 2019", ajoute-t-il.

Repères:

SAS
Solution de mobile learning
Paris > 2015 > Matthieu Le Vavasseur (cofondateur et CEO)
27 collaborateurs
CA 2018 : NC

© Capture d'écran AdMyJob.com

Ad my job mise sur la data pour cibler les candidats

Utiliser les données des ressources humaines pour se constituer un vivier de candidats à travers la publicité. Tel est l'objet de la plateforme de data management (DMP) développée par Ad my job, une start-up française créée en 2016. "Nous récoltons des données de visites sur les sites web carrières et les applications d'offres d'emploi puis nous poussons des publicités ciblées vers les candidats potentiellement intéressés", détaille Alexandre Murat, directeur général, qui précise que ce type de données "est encore trop peu exploité aujourd'hui".

S'ils se définissent comme le "Criteo du recrutement", la méthode se veut pertinente pour les entreprises souhaitant affiner leurs cibles de recrutement et développer leur marque employeur auprès d'un public mieux défini. Fondée par Guillaume Vital, la start-up parisienne se positionne sur un marché en devenir qui concerne toutes les entreprises, de la PME au grand groupe souhaitant améliorer sa visibilité auprès des candidats. Commercialisé sur abonnement, le service est complété par un budget publicitaire dépendant des indications de chaque client.

Au stade de la preuve de concept, AdMyJob compte bien percer pour analyser toujours plus de données et ainsi mieux cibler les annonces pour des offres d'emploi. En attendant, la start-up est le premier opérateur privé à être autorisé à taguer le site de Pôle Emploi. Un début prometteur.

Repères :

SAS
Plateforme de data management
Paris > 2016 > Guillaume Vital, fondateur.
2 salariés
CA 2018 : NC


Pierre Lelièvre

Pierre Lelièvre

Journaliste

Depuis juin 2016, je suis journaliste pour Chef d’Entreprise, Commerce magazine, Artisans mag’. Intéressé par le monde de l’entreprise, j’écris [...]...

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