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2. Conserver son indépendance
Si l'équipe de dix jeunes installés dans la Hacker House de Fresnes a fait son nid là, c'est avec le souhait de faire sauter les barrières de l'entreprise dans un cadre propice à la créativité. Pour Paul Poupet, le constat est sans appel: "L'entreprise ne nous ressemble plus. Ce n'est plus à nous de nous adapter à elle mais c'est à elle de s'adapter à nous." Il ajoute, pour préciser son organigramme: "L'approche est plus démocratique que hiérarchique dans la maison." Ainsi, chaque décision est soumise à un vote.
Mais l'indépendance, c'est aussi selon lui de garder du temps pour soi. "30 % du temps des salariés de la Hacker House est dédié aux prestations. Le reste sert à nourrir des projets personnels qui seront ensuite encouragés à progresser à l'extérieur de la maison." Lorsque les projets créés in vivo sont considérés comme viables, les membres fondateurs du projet quittent le foyer pour développer leur concept, laissant leur place à de nouveaux arrivants.
3. Cultiver l'esprit d'équipe
"On vit ensemble, on prend les décisions ensemble", insiste Paul Poupet, pointilleux sur les règles qui régissent sa petite collectivité. Tous les projets sont en effets travaillés en équipe, ce qui permet d'apprendre les uns des autres, de connaître ses points faibles et ses points forts et ne jamais être en échec, seul face à soi-même.
"Quand on était encore à l'école, on gagnait tous les concours. Alors comme ça marchait bien, on a pris la maison. On est partis du principe qu'on allait la financer avec nos trois principaux pôles de compétence (design, développement et ingénierie) en proposant à des start-up de développer leurs produits... Et que d'autres gens allaient nous rejoindre par la suite ! C'est ce qu'il s'est passé et nous avons pu tester que notre modèle économique était sain et viable."
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