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4 start-up qui s'épanouissent grâce à l'export

Publié par Barbara Prose le

Quand les start-up françaises n'ont pas peur de s'internationaliser, elles donnent le meilleur d'elles-mêmes en faisant rayonner la culture française à l'étranger avec des produits et concepts innovants.

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10-Vins : Déguster un vin français dans les règles de l'art

D-Vine est une machine pensée par Thibaut Jarrousse, Jérôme Pasquet et Luis Da Silva, trois amis nantais passionnés d'oenologie. Le concept : permettre à quiconque souhaite déguster un vin dans de bonnes conditions d'y parvenir sans effort. High-tech, la machine permet de réaliser un carafage en règle, un processus habituellement laborieux, le tout en moins d'une minute. D-Vine a dans le ventre un système de refroidissement et d'aération testé en laboratoire et validé par l'École centrale de Nantes.

Les vins sont vendus en flacons de 10 centilitres, soit le contenu d'un verre classique en restauration. On insère son verre dans le haut de la machine, comme on le ferait pour une capsule de café. Grâce à une puce RFID sur chaque flacon, le vin est reconnu et préparé à la température idéale puis versé dans un verre. Tous les critères sont réunis pour séduire les Français oenophiles qui souhaitent servir un vin dans les règles de l'art, mais également les étrangers encore non initiés à la culture de dégustation des crus français. Au tableau des pays les plus friands de la technologie D-Vine (prononcer Divine) figurent Singapour, le Royaume-Uni et les États-Unis. La start-up 10-Vins se rapprochera du Japon d'ici la fin de l'année. Une machine D-Vine s'achète à partir de 890 euros.

En 2016, D-Vine a reçu l'Innovation Award au CES de Las Vegas. 10-Vins a écoulé plus de 10 000 flacons de vin et livré 500 machines et réalise 15 % de son chiffre d'affaires à l'étranger.


WorldCraze : Se faire rapporter un souvenir de voyage par un inconnu.

WorldCraze est une plateforme d'e-commerce non conventionnelle basée sur l'interaction entre voyageurs et acheteurs. Si la start-up est française, les produits arrivent des quatre coins du globe. Les acheteurs rédigent un petit descriptif des produits recherchés et y ajoutent une commission à destination du voyageur qui leur rapportera l'objet souhaité. Ainsi, les derniers produits technologiques à moindre prix, des denrées alimentaires spécifiques ou des accessoires de mode deviennent accessibles sans avoir à se déplacer.

Frédéric Simons, 26 ans, est l'un des cofondateurs de WorldCraze. En déplacement aux États-Unis, il fait le constat d'écarts de prix considérables sur des jeans Levi's, 70 % moins chers là-bas qu'en France. Il crée alors WorldCraze pour offrir une boutique internationale à moindre coût aux membres de la communauté. L'entreprise, créée en 2012, compte actuellement 10 collaborateurs à temps plein. Le business model de WorldCraze est basé sur la récupération d'une commission de 2,50 euros par transaction plus 10 % du bonus du voyageur.

L'ambition de WorldCraze ? Devenir le BlaBlaCar de la valise.Frédéric Simons, ancien Epitech, a eu l'idée du concept pendant son cursus.


Algama : Miser sur le pouvoir nutritif des algues pour le futur.

"En 2050, nous serons plus de 9,5 milliards d'habitants. Nourrir la planète est une préoccupation majeure depuis les débuts de l'humanité et s'annonce comme l'un des défis-clés du XXIe siècle." C'est l'introduction du manifeste rédigé par Algama, une start-up française de la foodtech. Les trois amis d'enfance Mathieu, Alvyn et Gaëtan ont fondé Algama dans le but de fournir une alimentation "saine, savoureuse et durable" en exploitant le potentiel nutritif des algues.

Seules trois microalgues ont été validées comme étant aptes à être consommées. Parmi elles, la spiruline, déjà tendance, possède notamment 65 % de protéines assimilables par le corps humain. Un argument de poids alors que, selon les chiffres relevés par Algama, la production alimentaire devra être augmentée de 70 % d'ici à 2050 pour nourrir les habitants de la Terre. Et d'autres espèces au potentiel intéressant pourront être exploitées ultérieurement:un "vivier" de 200 000 à 7 millions d'espèces serait encore "dormant".

Algama a été fondée en 2013 et enchaîne les récompenses pour l'aspect innovant de ses produits. C'est l'une des premières entreprises à être soutenue par le fonds américain Horizons Ventures. Lauréate du NYC Paris Business Exchange, elle est à présent installée aux États-Unis. Algama a élaboré Springwave, une boisson antioxydante à base de spiruline, primée à deux reprises au Sial en 2015. La start-up est incubée par Agoranov pour le développement de produits inédits à base d'algues. L'avantage des microalgues:une production durable et respectueuse de l'environnement


Care Labs : Quand les États-Unis adoptent le ticket-restaurant de la santé.

En juin 2014, Vincent Daffourd lance sa start-up Care Labs, née d'une expérience personnelle. Son fondateur a en effet souffert d'une grave maladie pulmonaire trois ans durant. Le temps de continuer à percevoir les avantages liés à son entreprise et distribués à tous les collaborateurs (chèques-déjeuner, chèques-cadeaux). Il réalise alors qu'avec les frais médicaux non couverts par la Sécurité sociale occasionnés par sa maladie, il aurait préféré pouvoir transformer ces avantages en complément d'aide.

Après avoir remporté une série de prix en France, au premier semestre 2016, Care Labs présente une version pilote de son produit phare, le Chèque Santé, aux États-Unis. Une ambition élevée : parvenir à imposer ce modèle "à la française" au pays de l'Oncle Sam. L'idée séduit les dirigeants d'entreprise américains car elle vient combler une lacune sur le financement des frais non remboursés par les mutuelles et permet de fidéliser des collaborateurs dans un pays habitué à un important turnover. C'est l'employeur qui fixe le montant des avantages annuels fournis au collaborateur en "Care Wallet" (Chèque Santé en version américaine).

Care Labs a été primée en 2015 au prix MedStartup de New York. La start-up distribue son produit mais ne le commercialise pas directement.Le Care Wallet peut être utilisé via une carte de paiement ou grâce à une application mobile.


Barbara Prose

Barbara Prose

Journaliste pluri-médias

Journaliste pluri-médias et technophile, je suis passionnée par l'innovation au sens large et par les nouvelles technologies (drones, réalité [...]...

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