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Sport : 4 start-up qui tiennent la forme

Publié par Amélie Moynot le

À l'occasion du Hacking de l'Hôtel de Ville de Paris, organisé jeudi 16 mars 2017 autour de la candidature de la capitale aux JO 2024, plus de 1000 start-up ont approché des investisseurs, échangé, pitché... Rencontre avec quatre d'entre elles, spécialisées dans le sport et inspirées par le digital.

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Wineven

Devenir le Uber du sport. Telle est l'ambition de la start-up Wineven. Lancée en 2013, la société, qui compte parmi ses associés le champion de natation Florent Manaudou, propose, via une application mobile, de prendre des rendez-vous avec des coachs ou d'anciens sportifs de haut niveau près de chez soi, mais aussi d'accéder à des séances de coaching en vidéo live, dans une centaine de disciplines. "L'idée est de faciliter la pratique du sport comme Uber a facilité la prise de taxi", précise Vincent Despax-Combe, cofondateur (photo).

La start-up s'inspire d'Uber jusque dans son business model. Elle se rémunère en effet sur la mise en relation, à hauteur de 10 %. Par ailleurs, les cours sont facturés 40 à 50 euros de l'heure pour les utilisateurs (20 à 25 minutes pour une vidéo), jusqu'à 150 euros pour une séance avec un champion.

L'application a été lancée fin 2016 et revendique à ce jour plus de 3000 téléchargements. En phase de levée de fonds, la start-up recherche un million d'euros pour se développer en France puis à l'étranger.

Repères

Siège social : Marseille (Bouches-du-Rhône)

Dirigeants : Ludovic Savariello, 42 ans (président), Vincent Despax-Combe, 45 ans, Florent Manaudou, 25 ans et Youness Quassid, 38 ans

Raison sociale : SAS Djubee

Année de création : 2013

Effectif : 6 personnes

CA 2016 : NC

Twitter : @winevensport

RepèresSiège social : Paris IIe arr.Dirigeants : Steve Anavi, 34 ans et Alexandre Prot, 34 ansRaison sociale : SASDate de création : avril 2016Effectif : 12 personnesCA 2016 : NCTwitter : @getqonto

Retrouvez cet article sur : www.chefdentreprise.com - "Start-up : 5 fintechs prometteuses"

Mojjo

Son nom ne vous dit peut-être rien. Pourtant, vous risquez d'entendre parler d'elle au moment de Roland-Garros. Lancée il y a trois ans, la start-up Playr - retenez Mojjo, le nom commercial - propose une caméra couplée à un algorithme qui, installée au bord du terrain, filme les matches et permet de les visionner sans temps mort. Elle offre par ailleurs la possibilité aux joueurs d'avoir accès à des statistiques sur leur jeu. "Nous souhaitons révolutionner l'expérience du tennis", explique Emmanuel Witwoet, son président.

Ses clients sont les diffuseurs des tournois, c'est-à-dire les médias, ainsi que les clubs - elle en compte 25 en portefeuille actuellement sur les 800 ciblés en France qui en compte 8000-. Le modèle économique repose sur de l'achat de matériel (2200 à 5500 euros) auquel s'ajoute une licence mensuelle comprise entre 175 et 350 euros.

Après une première levée de fonds en 2015, Mojjo recherche actuellement 1 à 2 millions pour s'internationaliser, d'abord en Europe (Angleterre, Allemagne, Italie, Espagne), puis aux États-Unis à horizon 2017-2018. Elle compte pour cela s'appuyer sur des distributeurs B to B (fournisseurs de filets, constructeurs de terrains...) à l'étranger.

Par ailleurs, alors qu'elle a signé avec des diffuseurs pour le prochain Roland-Garros - une première - elle vise désormais les autres tournois du Grand Chelem. Ses autres ambitions sont de faire évoluer le produit en vue d'améliorer l'expérience utilisateur et de s'élargir à d'autres sports.

Repères

Siège social : Paris (incubée au Cargo)

Dirigeants : Emmanuel Witwoet, 34 ans (président), Charles Chevalier, 34 ans et Julien Vernay, 35 ans

Raison sociale : SAS Playr

Année de création : 2014

Effectif : 7 personnes

CA 2016 : 100 k€ / CA 2017 : 400 k€ (prévisionnel)

Twitter : @tennismojjo

Fitness Connect

Sportif ? Et/ou allergique aux efforts inutiles ? Baptisés Fitness Connect, les appareils de fitness développés par la start-up Optraker touchent un public diversifié. Leur particularité : être connecté à une application mobile qui dispense des conseils d'utilisation. "Nous avons constaté deux phénomènes : l'émergence du sport en extérieur et la digitalisation du sport, avec 80 % des gens qui courent avec leur smartphone", explique Mehdi Ghariani, associé (photo). D'où l'idée de ces appareils, qui visent à accompagner autrement les personnes dans leur pratique sportive, et notamment le renforcement musculaire.

Les clients sont "à 99 %" les collectivités, qui en équipent par exemple leurs parcours sportifs, leurs parcs... Pour elle, le prix commence à 9 900 euros. L'application est gratuite pour les utilisateurs finaux.

Depuis la première vente en novembre 2015, près d'une quinzaine d'appareils ont été installés dans différentes villes, comme Issy-les-Moulineaux près de Paris. La start-up souhaite, en 2017, élargir son développement commercial. Elle pourrait aussi créer des produits annexes pour accompagner d'autres types d'exercices (cardio...) "L'ambition est de s'imposer comme la référence du fitness de plein air en France", conclut Mehdi Ghariani.

Repères

Siège social : Paris XVIe arr.

Président : Pierre Paquin, 37 ans

Raison sociale : SAS Optraker

Date de création : novembre 2014

Effectif : 4 personnes

CA 2016 : 190 k€ (généré) / CA 2017 : 400 k€ (prévisionnel)

Twitter : @FC_SportLife

Sport Heroes Group

Tout travail mérite salaire... et toute séance de running aussi ! C'est du moins la conviction qui sous-tend la création, il y a trois ans, de Running Heroes, une communauté de sportifs dont les membres peuvent gagner des cadeaux ou des bons de réduction en cumulant des points au fil de leurs entraînements, via une application mobile dédiée. En parallèle, ses fondateurs Boris Pourreau et Jean-Charles Touzalin proposent du conseil et des événements virtuels autour du sport pour les entreprises.

Le business model repose sur une idée simple. "Nous vendons aux marques l'accès à notre communauté de 500 000 membres", indique Quentin Descours, directeur de Connected Events, la BU événements (photo). Par exemple, pour une marque, le prix d'un challenge, c'est-à-dire d'un espace dédié sur le site pendant dix jours, démarre à 5000 euros. Un événement peut être facturé 50 000 à 100 000 euros.

Pour se développer, la start-up a levé 2,3 millions d'euros en deux fois, en 2015 et 2016. Elle est aujourd'hui présente à l'international avec des bureaux à Londres et Sydney. Elle souhaite en 2017 renforcer sa communauté d'utilisateurs, trouver de nouveaux clients pour les événements et poursuivre son internationalisation. "L'idée est de travailler depuis la France dans d'autres pays (nous avons par exemple créé un événement pour une entreprise en Arabie Saoudite) et de se développer dans ces deux-là", précise Quentin Descours.

Repères

Siège social : Paris IXe arr.

Dirigeants : Boris Pourreau, 30 ans et Jean-Charles Touzalin, 30 ans

Raison sociale : SA Move4More

Date de création : 2014

Effectif : 40 personnes

CA 2016 : 2 millions d'euros / CA 2017 : 4 millions d'euros (prévisionnel)

Twitter : @SportHeroes

Amélie Moynot

Amélie Moynot

Journaliste

Journaliste depuis 2009, j’ai rejoint la rédaction de Commerce Magazine, Artisans Mag’ et Chefdentreprise.com en 2015. Mes domaines de [...]...

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