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5 start-up dirigées de main de maître par des femmes

Publié par Stéphane Guillard le

Elles ont en commun d'avoir toutes osé entreprendre. À l'occasion de la Journée de la femme, le 8 mars, pleins feux sur ces créatrices qui, par leur audace et leur dynamisme, font bouger les lignes d'un univers encore dominé par les hommes.

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Made in Love donne ses lettres de noblesses au préservatif

" Jusqu'à présent, l'art ne s'était jamais appliqué aux préservatifs, relégués depuis vingt ans à des produits d'hygiène. " Qu'à cela ne tienne, Julia et ses deux soeurs lancent Made in Love, marque de préservatifs de créateur. Pour leur première collection, elles ont obtenu les collaborations de certains grands noms, dont les designers Maëlle de la Forge et Anna Borowski ou les fresquistes Alex & Marine.

Vendus 12 euros les deux, les préservatifs, numérotés, sont conditionnés dans d'élégants écrins en fer-blanc. Distribués dans 13 concept stores, dont 6 à l'étranger (Berlin, Amsterdam et Berne), ils feront bientôt leur apparition, espèrent les créatrices, dans les galeries d'art et art-shops. Parallèlement, la start-up, en pleine levée de fonds depuis janvier, espère récolter 200 000 euros pour développer son site e-commerce à l'occasion de la prochaine collection, en septembre. Objectif : atteindre 800 000 euros d'ici 2020.

Après avoir été monteuse vidéo, Julia, l'aînée des trois soeurs, réfléchit à une reconversion professionnelle artistique. À la suite d'une conversation avec sa cadette sur une expérience plutôt cocasse avec un préservatif bleu, l'idée leur vient : créer une collection d'oeuvres d'art sur préservatif. Après la création de la société en janvier 2015, la production est lancée grâce à un prêt bancaire (28 000 euros) garanti par le FGIF (France Active) et un prêt à taux zéro de France Angel (10 000 euros).

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Péligourmet, Blablacar des gastronomes

Comme beaucoup de Parisiens d'adoption, la jeune Bretonne Laure Le Jossec se heurte à un problème depuis des années : trouver dans la capitale les bons produits de sa région d'origine à un prix abordable. L'entrepreneuse a donc eu l'idée de créer une plateforme collaborative permettant aux citadins - les "Péligourmets" - de commander des mets de petits producteurs, rapportés par d'autres particuliers - les "Pélicabs" - à l'issue de leurs week-ends en province. " Nous prélevons une commission de 10 % sur le prix de vente. Les Pélicabs sont par ailleurs indemnisés entre 5 et 10 euros pour leur trajet ", indique Laure Le Jossec, qui envisage d'étendre ce service de livraison aux producteurs référencés intéressés. Une idée pour laquelle elle a remporté le Food Hackaton au Numa, en septembre 2015. Si le site va être lancé courant mars, le concept est testé de manière gratuite via Facebook depuis octobre. " Nous avons déjà enregistré 280 inscrits. Nous visons une communauté de 3 000 membres d'ici fin 2017. À terme, l'objectif est de nous développer à l'international. "

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Spinali connecte vos bikinis

Le 3 mars, Spinali Design présentait sa nouvelle collection de maillots de bain à l'hôtel du Parc de Mulhouse. Leur particularité ? Être connectés. Munis d'un capteur solaire, ils avertissent leur propriétaire, sur smartphone, lorsqu'une nouvelle couche de crème solaire est nécessaire. " L'idée m'est venue il y a deux ans en voyant une personne prendre un coup de soleil sur la plage ", relate Marie Spinali, la fondatrice. Commercialisés entre 149 et 199 euros sur l'e-boutique, 1 000 produits ont déjà été vendus depuis le lancement de la première collection en mai dernier, trois mois après la création de la start-up.

La dirigeante compte doubler ses ventes en 2016 en déployant un nouveau réseau de distribution, en France et à l'international, à Dubaï, en Australie, au Brésil et en Russie. Cette nouvelle collection est l'occasion pour la marque de tester deux nouvelles gammes, avec huit modèles pour hommes et enfants, et de présenter ses dernières évolutions technologiques mises au point avec des cliniques dermatologiques et le CEA Tech de Metz.

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Smarty Crew, le doudou connecté

33 669 dollars (environ 30 000 euros). C'est la somme réunie en janvier 2016 par la start-up Smarty Crew sur le site de crowdfunding Indiegogo. Objectif : soutenir le lancement de son premier produit, Oliba. Cette chouette connectée s'attache aux doudous et, via une appli smartphone, retrouve un compagnon perdu, raconte des histoires, diffuse des berceuses... " Notre projet est de proposer des objets malins parents /enfants visant à résoudre des problèmes de communication ", confie Pandora Samios, cofondatrice de la start-up.

Après différentes phases d'études et de tests, la société s'apprête à commencer sa production, pour un lancement en bêta-test en juin auprès de contributeurs, puis en août-septembre à grande échelle. Le produit sera distribué sur son site web et via un réseau de partenaires tels que des magasins de jouets de quartier. La start-up envisage également une levée de fonds de 250 000 à 300 000 euros pour renforcer son développement. Présente au dernier CES de Las Vegas, Smarty Crew vise l'international (Europe et États-Unis).

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Maydine lutte contre le gaspillage alimentaire

336 000 tonnes de fruits jetés chaque année, soit 12 % de la production française. Révélé par une étude très sérieuse commandée, en 2015, par l'Interfel (Interprofession des fruits et légumes frais), ce gaspillage ahurissant, Soizic Ozbolt est bien décidée à en faire quelque chose. Depuis juin 2015, l'agronome de 31 ans dirige Maydine, start-up commercialisant des Fwee, des pâtes de fruits déshydratées. Des produits vendus 2,50 euros le paquet de 30 grammes sur Internet, à la boutique lyonnaise Le Moulin à salades et en vente directe lors d'événements.

Lancée sur fonds propres (10 000 euros), la structure vient de récolter, par une campagne de crowdfunding, les 13 000 euros nécessaires à l'achat d'un déshydrateur professionnel. Prochaine étape : le recrutement d'un salarié saisonnier et d'un stagiaire d'ici mai. En ligne de mire, un objectif : transformer 200 000 tonnes de fruits par an.

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