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Start-up : 5 fintechs prometteuses

Publié par Amélie Moynot le

Le point commun entre ces cinq jeunes pousses ? Elles veulent changer les règles du jeu du secteur bancaire. Et elles étaient toutes présentes au Paris Fintech Forum, qui s'est tenu les 25 et 26 janvier 2017 au Palais Brongniart à Paris.

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Qonto

Fâché avec votre banque ? Née en 2016 à Paris, la startup Qonto propose un compte courant aux entrepreneurs et aux start-up. Elle permet aux utilisateurs d'obtenir un numéro IBAN, de faire des virements, de réaliser des paiements par carte (physique ou virtuelle) ou encore de valider les dépenses effectuées en interne et de collecter les justificatifs.

"L'offre est basée sur un système d'abonnement mensuel sans engagement, compris entre 15 et 100 euros HT par mois selon la taille de la société et les options choisies (nombre de cartes...)", révèle Alexandre Prot, codirigeant (à gauche sur la photo). Lancé en bêta en février 2017, le service sera accessible à grande échelle à partir du mois d'avril.

Montée avec de l'argent réinvesti d'une précédente société spécialisée dans les objets connectés, Qonto a levé fin 2016 1,6 million d'euros auprès de business angels, d'Alven Capital et de Valar Ventures, le fonds de Peter Thiel, co-créateur de Paypal. Une somme qui doit servir à consolider l'équipe - pour commencer, Qonto souhaite doubler son effectif d'ici à l'été prochain - et se renforcer sur la partie opérationnelle, marketing et support.

Repères

Siège social : Paris IIe arr.
Dirigeants : Steve Anavi, 34 ans et Alexandre Prot, 34 ans
Raison sociale : SAS
Date de création : avril 2016
Effectif : 12 personnes
CA 2016 : NC
Twitter : @getqonto

Treezor

Une fintech qui aide les fintech : voici Treezor, spécialisée dans les services financiers en B2B : émission de cartes, solutions de paiement pour plateformes collaboratives, cagnottes digitales, etc. La société fondée en 2014 compte notamment parmi ses clients deux néo-banques ou applications alternatives aux banques : Qonto et Lydia.

Côté tarifs, il faut compter un prix de mise en oeuvre allant d'une à plusieurs dizaines de milliers d'euros, auquel vient s'ajouter un prix au volume en fonction des transactions, en moyenne 8 à 15 centimes par transaction selon activité. "On peut monter des projets à partir de 10 000 euros contre des 200 000, 300 000 euros sur le marché", insiste Eric Lassus, directeur général et cofondateur de Treezor.

Au moment de son lancement, fin 2014, la société a levé 3 millions d'euros auprès du fonds BJ Invest, qui la possède à 70 % (contre 30 % pour Eric Lassus et Xavier Labouret), afin de se développer. Une opération reconduite début 2017 à hauteur de 1 million d'euros. "Maintenant que la plateforme tourne, l'idée est d'accélérer commercialement", indique Eric Lassus, qui regarde vers l'Europe et recherche encore 5 millions pour grandir dans cette zone. La start-up souhaite également faire croître son effectif à 30-35 personnes sur deux ans.

Repères

Siège social : Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)
Fondateurs : Grégoire Bourdin, 37 ans (président), Xavier Labouret, 42 ans (CTO) et Eric Lassus, 50 ans (directeur général)
Raison sociale : SAS
Date de création : octobre 2014
Effectif : une vingtaine de personnes
CA 2016 : 250 k€ (démarrage effectif de l'activité en septembre 2016) / CA 2017 : 750 k€ (prévisionnel)
Twitter : @TreezorBanking

ClubFunding

ClubFunding est une plateforme de crowdfunding spécialisée dans le financement de projets par emprunt obligataire. Elle promet aux PME utilisatrices une source de revenu complémentaire de 100 000 euros à 2,5 millions d'euros - 500 000 euros en moyenne - pour tous types de projets : achat matériel ou immatériel, R&D, reprise d'entreprise... Son modèle économique est basé sur un système de commission. "Nous prenons entre 3 et 5 % du montant collecté", explique David El Nouchi, directeur général et cofondateur de la plateforme.

Lancée avec 500 000 euros de capital et un apport des associés, l'entreprise a financé une vingtaine d'entreprises en 2016. Elle projette, en 2017, d'en financer deux fois plus, soit "deux à quatre par mois", poursuit le dg. Autres développements envisagés : viser des entreprises de taille plus importante et proposer d'autres types de financement.

Tournée vers l'international, la société projette également d'ouvrir des bureaux en Belgique et en Suisse et, à plus long terme, en Europe de l'Est. Elle est actuellement en discussion avec des investisseurs pour lever plusieurs millions d'euros.

Repères

Siège social : Paris IIe arr.
Dirigeants : David Peronnin, 32 ans (président) et David El Nouchi, 31 ans (directeur général)
Raison sociale : SAS
Date de création : novembre 2014
Effectif : une dizaine de personnes
CA 2016 : 300 k€
Twitter : @ClubFunding1

Spendesk

Réinventer l'utilisation de la carte corporate. C'est l'ambition de la start-up Spendesk avec sa solution de gestion des dépenses et des notes de frais, grâce à des cartes virtuelles et physiques pour les dépenses de terrain. Dédié aux entreprises de 50 à 1000 salariés, son outil permet de suivre l'activité en temps réel, définir des budgets individualisés, paramétrer les modalités de validation des demandes d'achat ou encore gérer les justificatifs. L'offre commence à 19 euros par mois pour une entreprise jusqu'à 5 personnes (dès 89 euros jusqu'à 20 personnes, 249 euros jusqu'à 50 personnes et sur devis au-delà).

Pour se développer, la start-up a levé deux millions d'euros auprès de plusieurs investisseurs notamment Kima Ventures, le fonds de Xavier Niel, comme elle l'a annoncé début 2017. Objectif : optimiser son produit, son marketing et sa vente ainsi que sa conquête de nouveaux clients. Elle souhaite également renforcer son équipe en recrutant en particulier des ingénieurs et des commerciaux.

Repères

Siège social : Paris IXe arr. au sein du start-up studio eFounders
Président : Rodolphe Ardant, 34 ans
Raison sociale : SAS
Date de création : août 2016
Effectif : une quinzaine de personnes
CA 2016 : NC
Twitter : @Spendesk

Monaize

Disposer d'un compte pro, d'un IBAN, d'une carte de paiement et d'une assurance professionnelle tout en se passant de banque. C'est ce que propose la start-up Monaize aux petites entreprises. Sa différence par rapport à la concurrence ? "Notre cible. Nous ne nous adressons pas aux start-up mais aux entreprises jusqu'à 300 000 euros de chiffre d'affaires", affirme Vincent Rajoo, cofondateur (photo). Autre particularité : "nos clients veulent du cash tout de suite", déclare le dirigeant, mettant l'accent sur ses services d'encaissement, plus que de gestion de compte.

Le modèle économique de Monaize combine des frais fixes et variables selon utilisation. La société prend des frais annuels de 100 euros HT et fait payer certains services. Par exemple, pour sa solution d'encaissement par e-mail, SMS ou TPV, elle facture un coût à l'utilisation, compris entre 1,5 et 1,7 % par transaction.

Lancée avec un capital de plus de 200 000 euros début 2017, après six mois de tests pour valider la conformité de son offre avec les règles bancaires, la start-up cherche actuellement à lever 1,5 million d'euros. Actuellement en test, une application mobile est prévue pour le mois d'avril. Elle permettra aux clients de piloter leurs comptes depuis leurs terminaux nomades. Par ailleurs, 2000 clients sont visés d'ici à la fin de l'année.

Repères

Siège social : Paris VIIIe arr. (en phase d'entrée au Numa selon Vincent Rajoo)
Dirigeants : Guillaume Derivery, 25 ans et Vincent Rajoo, 48 ans
Raison sociale : SAS
Date de création : janvier 2017
Effectif : 5 personnes
CA 2017 : 200 k€ (prévisionnel)
Twitter : @monaizefr

>> Découvrez aussi nos autres diaporamas sur les fintech :

- 5 fintech qui se démarquent
- 7 start-up spécialisées dans la finance

Amélie Moynot

Amélie Moynot

Journaliste

Journaliste depuis 2009, j’ai rejoint la rédaction de Commerce Magazine, Artisans Mag’ et Chefdentreprise.com en 2015. Mes domaines de [...]...

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