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Start-up : où et comment trouver ses co-fondateurs

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Start-up : où et comment trouver ses co-fondateurs

La start-up n'est pas qu'une aventure économique ou numérique, c'est surtout une aventure humaine. Les fondateurs ont un rôle tout aussi important à jouer dans la réussite du projet que le produit, d'où l'importance de bien s'entourer dès le départ.

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Une équipe de fondateurs

Même si certains font le choix de se lancer en solo, la start-up est bien souvent une histoire d'équipe et selon Olivier Ezratty, auteur du Guide des startups, "les chances de réussite sont plutôt faibles pour ces entrepreneurs qui choisissent d'être seuls".

En effet, contrairement à une société plus classique, une start-up est vouée à grandir plus vite. "Elle a donc besoin d'un pôle technologique fort mais également d'un pôle business et marketing fort, d'où la nécessité d'être au moins deux co-fondateurs, ce chiffre pouvant aller jusqu'à cinq", explique Olivier Ezratty.

Les co-fondateurs de start-up doivent trouver la bonne répartition des tâches en fonction de leurs compétences pour que chacun trouve sa place et que le développement se fasse de la manière la plus efficace possible. D'autant que lancer une start-up représente un travail colossal.

S'entourer d'amis...

Souvent les co-fondateurs d'une start-up ont partagé les bancs de la fac ou sont amis depuis longtemps. Plus de 70% des créateurs connaissaient leurs partenaires avant la naissance du projet.

Un projet de groupe est un point fort comme le précise Olivier Ezratty : "il est préférable que l'idée ait germée au sein d'une équipe pour que chacun s'approprie l'idée en tant que telle."

Mais créer une start-up entre amis peut aussi représenter un risque. Le groupe s'expose à des points de discorde sur l'évolution du projet. "Il faut respecter quelques règles : bien se connaître, se faire confiance, avoir testé la résistance de tous au stress et aux difficultés dans des projets passés. Ce dernier point est particulièrement apprécié des investisseurs", détaille le consultant en stratégies de l'innovation, Olivier Ezratty.

Autre point essentiel, il faut qu'un leader se dégage du groupe, quelqu'un qui puisse assumer les plus hautes responsabilités. "Il deviendra de facto le CEO de la société et sera au passage celui qui aura la plus grande part du capital de la société parmi les fondateurs. Il incarnera la société à l'extérieur. Ce sera souvent celui des fondateurs qui est le plus communiquant et qui a les meilleures capacités en termes de conduite des affaires", indique l'auteur du Guide des startups.

Mais la hiérarchie peut évoluer au cours du temps. Si la société grandit rapidement, les investisseurs souhaiteront mettre en place quelqu'un venu de l'extérieur mais plus expérimenté pour gérer un développement important.

...ou de sa famille

Certains se tournent vers leur famille pour lancer leur jeune entreprise. Là aussi, le risque de mésentente est élevé même si le cumul des compétences peut être intéressant. "Si deux personnes d'une même famille sont complétées d'un troisième fondateur qui n'est pas de la famille, c'est déjà plus rassurant pour les investisseurs", détaille Olivier Ezratty.

Le cas du couple est également délicat, il faut que les compétences et les tâches soient bien réparties. Comme le rappelle l'auteur du Guide des startups : "C'est en général difficile de mener de front sa vie privée et professionnelle avec la même personne". Le risque économique est particulièrement lourd également en cas d'échec pour le couple, il est souvent plus raisonnable qu'un seul des deux entreprenne.

Rencontrer des co-fondateurs

Même si l'association avec des proches peut fonctionner, ce n'est pas toujours la meilleure option et tout le monde ne bénéficie pas de cette possibilité. Il faut alors aller chercher les partenaires ailleurs. "Il existe de nombreux réseaux, des conférences et également des initiatives pour favoriser les rencontres entre les élèves ingénieurs et les étudiants en école de commerce, comme le Mashup qui existe depuis plusieurs années. Presque tous les jours, des évènements sur l'entreprenariat sont organisés en France", souligne Olivier Ezratty.

Internet est un excellent outil. Certains jeunes entrepreneurs prennent contact grâce aux réseaux sociaux ou à des sites web spécialisés. Mais Olivier Ezratty insiste sur l'importance d'intégrer rapidement un co-fondateur au projet : "un fondateur qui rejoint une équipe quelques années après la création ne peut pas s'approprier l'entreprise comme les autres."

Les cause de l'absence de co-fondateur

Un créateur de start-up qui reste seul car il ne réussit pas à trouver de co-fondateur doit voir dans cette situation une première alerte. "Le processus pour trouver des co-fondateurs est le premier acte de vente pour un entrepreneur. S'il ne parvient pas à trouver des co-fondateurs, c'est que l'idée de départ n'est peut-être pas bonne et qu'il aura du mal à trouver un marché", estime Olivier Ezratty. Cependant, le problème peut au contraire être lié à la personnalité du créateur et non à l'idée. Donc, quoiqu'il en soit, il faut se remettre en question !

Le portrait du start-uper

Le start-uper est dans la majorité des cas un homme. Seul 19% des fondateurs de start-up sont en réalité des fondatrices. Mais pour Olivier Ezratty, les choses peuvent changer: "Il n'y a pas de raison pour qu'il n'y en ait pas plus. Un tiers des entrepreneurs sont des femmes aujourd'hui en France."

En parallèle, plus de 50% des start-upers ont moins de 30 ans. Un chiffre qui s'explique en partie par le désir de liberté de la jeunesse qui ne voit pas le salariat de manière aussi positive que les générations précédentes.

Par ailleurs, "les jeunes peuvent prendre plus de risques, ils n'ont pas d'enfants à nourrir ou d'emprunt à rembourser", explique l'auteur du Guide des startups. Cependant, pour accélérer leur développement, il est préférable que les jeunes s'entourent d'accompagnateurs et d'investisseurs plus expérimentés.

On retrouve les traits de caractère de la jeunesse dans les motivations des fondateurs de start-up qui veulent pour plus de la moitié relever des défis et changer les règles. 40% souhaitent être indépendants et créer leur propre emploi, alors que 20% espèrent devenir riches. "Ce n'est pas la bonne motivation, ils se trompent", conclut Olivier Ezratty.

 
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