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La blockchain, une nouveauté bientôt utilisée par le crowdlending ?

Publié par LOOK&FIN le | Mis à jour le

La blockchain pourrait bien accélérer les processus et être le déclencheur de l'automatisation des opérations de prêts via les plateformes de crowdlending.

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La technologie blockchain a déjà commencé à transformer la finance mondiale. En France, son utilisation a été autorisée pour opérer le transfert de titres non cotés. Déjà la Bourse Australienne, l’ASX est à deux doigts d’autoriser l’utilisation de la blockchain pour les opérations de marché. Cette technologie permet en effet le stockage et la transmission d’informations (transactions, opérations diverses), dans un carnet d’ordres virtuel, sans intermédiaires. L’idée est de permettre une sécurisation accrue des opérations, sans devoir faire intervenir une main humaine, pouvant être source d’erreur.

La blockchain au service du crowdlending?

Cette technologie, née avec l’arrivée du bitcoin, semble avoir séduit les professionnels de la finance. Et pour le cabinet de conseils Accenture, « en 2025, la blockchain fera l’objet d’une adoption massive ». Qu’est ce qui empêcherait alors l’utilisation de cette technologie sur les plateformes participatives et plus spécifiquement dans le crowdlending ? Rien a priori. Cette technologie permettrait d’automatiser certains processus et ainsi rendre plus fluide les offres sur ces plateformes. Les emprunteurs, comme les prêteurs accèderaient à des services plus simples et plus rapides, permettant d’abaisser les coûts. Des plateformes comme Look&Fin pourraient ainsi utiliser cette technologie.

Pour quand une telle utilisation ?

On peut largement imaginer, voire anticiper, une telle utilisation, étant donnée les procédures d’automatisation au sein des entreprises de plus en plus obligatoires. A terme, toutes les données liées à l’évolution du compte de résultats devraient être automatisée. Il est donc envisageable de « brancher » ces progiciels sur des blockchains et permettre des opérations de crowdlending quasi-automatisées.

D’ailleurs, une plateforme de crowdlending Suisse a déjà mis en place cette technologie. La société Splendit, qui organise des prêts étudiants auprès de prêteurs, a fait appel à une fintech Helvète, elle aussi, Lykke afin de mettre en place une plateforme de transactions basée sur la blockchain. Grâce à cette technologie, Splendit peut désormais viser les étudiants étrangers en leur organisant les prêts via la blockchain, Lykke Wallet. Cette technique permet ainsi à Splendit de viser des investisseurs et des emprunteurs à travers le monde tout en économisant des couts de transaction. Rien n’empêche alors d’imaginer une telle application pour le crédit aux PME.

 

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