Améliorer le bien-être au travail : une priorité pour 46% des salariés

Le bien-être des salariés et leur santé au travail sont des facteurs sur lesquels les employeurs doivent davantage se pencher. En effet, selon une étude d'Ipsos pour Predilife, la quasi-totalité des salariés sont stressés (93%) et manquent de motivation (seuls 44% des salariés se sentent bien et motivés).

Dans ce contexte, les employés estiment que les entreprises doivent en priorité améliorer le bien-être au travail (46%), les conditions de travail (39%) et fidéliser les collaborateurs (34%). Dorénavant, les actions pour prendre soin des salariés apparaissent comme un nouveau critère de choix (81% en moyenne) et de fidélisation, devant les avantages traditionnels tels que les chèques-vacances, les chèques-cadeaux et titres-restaurant (80% en moyenne). Il est bon de rappeler que les conditions de travail restent le critère principal pour le choix d'une entreprise (92%) juste avant ses valeurs (84% en moyenne).

Toutefois, seulement 6% des sondés remarquent des actions concrètes dans ce sens. Les attentes des salariés en matière de bien-être et de santé dépassent largement les actions actuellement mises en place et concernent essentiellement la santé mentale (37%) et le sport (35%).

Des actions concrètes pour améliorer le bien-être

Concrètement, les salariés aimeraient se voir proposer des outils pour lutter contre le stress et le maintien de la santé mentale (86%). Aussi, les répondants souhaiteraient que l'entreprise suive davantage le bien-être global de ses salariés via des enquêtes internes (82% en moyenne), qu'elle encourage la pratique sportive (76% en moyenne) ou encore, qu'elle leur propose des bilans de santé/dépistage pour prévenir les risques de maladies redoutées (75% en moyenne).

Méthodologie : L'étude a été commandée par Predilife et effectuée par l'Institut Ipsos. Cette année, l'enquête a été menée par Ipsos entre janvier et février 2024 auprès de 1500 salariés âgés de 18 à 65 ans employés dans une entreprise privée ou semi-publique, avec au moins 50 salariés. Il s'agit de la deuxième étude sur le sujet demandée par Predilife (la précédente avait été réalisée en mai 2023, toujours par Ipsos et les répondants étaient à la fois des dirigeants d'entreprise et des salariés).