4 PME qui ont fait le pari de l'export
Là où d'autres se disent qu'ils n'ont pas les reins assez solides, ces patrons ont su, eux, mettre à profit leurs propres ressources et les nombreux dispositifs existants (Ubifrance, Coface, BPI, Régions) pour s'imposer sur des marchés lointains.
Je m'abonneLa recherche la plus pointue au service de l'industrie pharmaceutique. C'est le modèle développé par Novalix, une entreprise alsacienne qui conçoit des molécules synthétiques susceptibles d'être testées sur des animaux. Si les puissants groupes français sont de grands consommateurs de ces "candidats au médicament", le marché hexagonal n'aurait pas suffi à assurer la croissance de Novalix, qui vise, depuis ses débuts, le Japon et les États-Unis, deux Eldorados du secteur.
"Notre implantation au Japon a été très longue et a nécessité, pour aboutir, six ou sept voyages, explique Stephan Jenn, président de Novalix. Heureusement, nous étions épaulés par l'agence Alsace International, qui nous a aidés de manière indirecte. Sur le marché américain, beaucoup plus volatil, il devenait impératif d'avoir quelqu'un sur place. Nous avons contractualisé l'an dernier avec un consultant spécialisé, en grande partie grâce à un prêt export de la BPI de 150 K€, sans garantie et remboursable à partir de la troisième année. Nous l'aurions tenté même sans ce prêt, mais il a musclé notre démarche et eu un effet de levier puisque nous avons déjà des résultats".
Activité: recherche en chimie et biophysique pour l'industrie pharmaceutique
Ville: Illkirch (Alsace)
Forme juridique: SAS
Dirigeant: Stephan Jenn, 47 ans (photo)
Année de création: 2002
Effectif: 90 salariés
CA 2014: 6 M€