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Sacrifier le transport aérien sur l'autel de l'écologie ?

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Sacrifier le transport aérien sur l'autel de l'écologie ?

Il y a quelques années, la question de prendre l'avion ne se posait pas ou peu. Aujourd'hui, les experts du secteur sont unanimes. Ils sont désormais certains à 95 % que le développement durable est une priorité pour les années à venir.

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Je ne peux pas nier que le voyage d'affaires - surtout lorsqu'il implique de prendre l'avion - consomme des ressources précieuses et à un impact sur l'environnement. Mais vous savez, le tourisme d'affaires fait aussi vivre des centaines de millions de personnes dans le monde ! Il serait insensé de vouloir sacrifier le transport aérien sur l'autel de l'écologie, les conséquences humaines et économiques seraient désastreuses. Pendant la pandémie, la crise a mis en danger presque 120 millions d'emplois, dont la plupart dans de petites et moyennes entreprises.

Adapter les offres au nouveau marché

L'industrie du tourisme représente 11% de l'économie mondiale et le marché du tourisme d'affaires représente quant à lui environ 20 % des activités touristiques globales. Une part d'activités non négligeable qui crée comme un paradoxe au coeur des entreprises, souvent prises à la gorge par des discours radicalistes, donneurs de leçons et parfois même hypocrites. Je rencontre régulièrement des chefs d'entreprise qui me confient que face aux objectifs de développement durable, ils sont obligés de se lancer dans des actions auxquelles ils ne croient pas sincèrement.

Il y a sur notre marché - comme n'importe quel autre marché - une logique économique qu'il faut prendre en compte dans nos activités. Quand on parle de voyage d'affaires, on ne peut faire fi de la mondialisation qui a permis de tisser les relations commerciales de tout écosystème même si bien évidemment nous devons tous faire des efforts et adapter nos offres. Il faut mieux voyager, et trouver un moyen pour réduire l'impact de nos activités.

Faire évoluer les habitudes des consommateurs

Alors concrètement, "que faisons-nous pour la planète ?" En 2023, les prévisions pour le marché du voyages d'affaires sont à environ 1,1 milliards de dollars. Le rebond des voyages d'affaires post-pandémiques est bel et bien confirmé. D'ailleurs, en janvier, la Chine a rouvert ses frontières ! De plus en plus souvent pour des raisons écologiques, les entreprises qui bénéficient de nos services souhaitent limiter les déplacements en avion et respecter leur engagement RSE. Elles privilégient les mobilités douces et les transports en commun, ce qui nous incite à repenser notre offre mais aussi notre vision du monde.

Et sur un marché où bon nombre de concurrents sont présents, il est difficile de trouver le petit supplément d'âme qui fera la différence. Je ne suis pas un hystérique de la RSE, mais bien entouré, on peut faire de grandes choses. Raison pour laquelle il faut également impliquer nos collaborateurs pour ensuite accompagner nos clients dans ce processus de transformation, notamment les consommateurs de transport aérien. Nous avons la possibilité de faire évoluer les habitudes de consommation en étant capable de leur proposer une offre cohérente et attractive. Il existe déjà des pistes pour emprunter cette voie, comme par exemple un programme de reforestation, le choix de logements et lieux de restauration locaux et respectueux de l'environnement ou encore privilégier des compagnies aériennes au parc modernisé. Pour ce faire, nos équipes sont en première ligne et doivent être mobilisées et pleinement intégrées dans cette démarche.

Un compromis possible

Ce genre d'initiatives permet à tout le monde de s'interroger sur ses habitudes de vies et de voyages. En tant que père d'une famille nombreuse, je suis plutôt adepte de la mobilité douce. Je voyage peu et prends rarement l'avion. Une semaine par an, avec ma famille, nous nous rendons avec nos chaussures de marche et un âne sur le chemin de St Jacques de Compostelle. Je pense que la vie sur terre implique certaines responsabilités et nous devons tenter de mettre certaines valeurs en avant, particulièrement celles qui mènent au bien commun.


Après avoir travaillé 3 ans dans le groupe Michael Page (2000 - 2003) - société de conseil en recrutement et RH anglo-saxonne - une opportunité se dessine au sein de l'entreprise familiale de tourisme d'affaires, Wagram Energie.
En 2003, il intègre Wagram Energie en contrat pro et développe des synergies avec Wagram Voyages. Pour le chef d'entreprise, la suite des événements lui semble évidente : En 2014, il profite du départ en retraite de son père pour racheter l'entreprise Wagram Voyages. Une nouvelle histoire s'écrit alors pour Wagram, avec un nouveau PDG, une nouvelle vision de développement qui place la relation humaine au coeur de l'entreprise.


 
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