Un an après son lancement, où en est Captain Cause ?

Une centaine d'associations partenaires, 150 entreprises clientes et un million d'euros distribué. Voici le bilan de Captain Cause, une plateforme facilitant le mécénat d'entreprise ainsi que le suivi des dons lancée en octobre 2022 par Frédéric Mazella, Maxence Mathey, Clara Pigé, Nathanaël Romano et Georges Basdevant. Grâce à la start-up, les associations ont pu engranger entre 3000 et 50 000 euros chacune.

Les résultats obtenus sont au-dessus des attentes des dirigeants de l'entreprise. De plus, près de 1000 autres associations souhaitent participer au projet de Captain Cause selon Frédéric Mazella : « On a des critères assez stricts pour filtrer les nouveaux arrivants », assure le fondateur de BlablaCar.

La société, qui compte douze collaborateurs, a pour ambition de démocratiser son concept de dons en mettant en place de nouveaux programmes. Le dernier en date a été conclu avec Accor, qui a accepté que ses clients puissent transformer leurs points de fidélités en dons pour des associations partenaires de Captain Cause.

En outre, la start-up veut développer le marketing solidaire, une nouvelle forme de contributions des entreprises pour la société. Pour l'heure, la jeune pousse se focalise sur la période de fin d'année, où la demande de dons est élevée.

Frédéric Mazella, fondateur de BlablaCar et cofondateur de Captain Cause / Crédit : Bruno Lévy.

Un projet médiatisé et stimulant

Captain Cause a récemment donné un nom à son concept de dons, le Dift. Ce nouveau terme a été présenté dans un spot publicitaire dans lequel figure l'acteur Pascal Légitimus : « J'ai mis plusieurs années à trouver le nom de BlablaCar et seulement quelques mois pour le mot Dift », se félicite Frédéric Mazella.

Aussi, la jeune société est médiatisée à travers la mini-série « La mission » diffusée sur BFM Business, qui dévoile les coulisses de Captain Cause. Par ailleurs, l'entreprise qui compte déjà des grands groupes parmi ses clients, prévoit de se développer progressivement à l'international. « Je n'ai pas l'intention que Captain Cause reste franco-français trop longtemps », avoue le serial entrepreneur.

Enfin, ce projet stimule Frédéric Mazella : "c'est toujours aussi excitant d'entreprendre", se confie-t-il. Le dirigeant est ravi de la jeunesse de son équipe : « je travaille qu'avec des moins de 30 ans et c'est magique », sourit-il. Interrogé sur ses futurs projets, le chef d'entreprise reste flou : « j'ai des idées mais je n'aurai pas assez d'une vie entière pour tout réaliser », s'amuse-t-il.