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La revue de presse éco de la semaine (24 au 28 septembre)

Publié par Pierre Lelièvre le - mis à jour à
La revue de presse éco de la semaine (24 au 28 septembre)
© Medef

Vous n'avez pas eu le temps de suivre l'actualité économique cette semaine ? La rédaction vous propose de découvrir ce que vous avez pu rater du 24 au 28 septembre 2018. Au programme : loi Pacte, PLF, Bourse, fait religieux en entreprise...

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Loi Pacte : les députés ont commencé l'examen du texte

Mardi 25 septembre 2018, l'Assemblée Nationale a débuté, pour deux semaines, l'examen du projet de loi Pacte pour la croissance des entreprises. S'exprimant devant les députés, le ministre de l'Économie, Bruno le Maire a qualifié le texte "d'étape majeure dans la transformation économique du pays", qui permettra "de lever les blocages et donner les moyens aux PME de grandir".

Au menu des députés : près de 140 articles et près de 3 200 amendements, précise BFM TV. Le 1er article a d'ores et déjà été adopté par les parlementaires. Il confirme la création d'un guichet unique pour faciliter la création d'entreprise à horizon 2021. Une note du trésor publiée début septembre fait savoir que les mesures du texte pourraient porter la croissance de 0,3 point supplémentaire en 2025.

PLF 2019 : Roux de Bézieux reste sur sa faim

Un avis "mitigé". C'est le sentiment qui prédomine dans les paroles du président du Medef à la suite de la présentation du projet de loi de Finances 2019, dans une interview au journal Le Monde (réservé aux abonnés).

S'il se satisfait de la baisse de l'IS ou de la transformation du CICE en un abaissement de charges pérennes, Geoffroy Roux de Bézieux critique plusieurs points du PLF déplorant l'absence de " cap suffisamment clair ".

Il critique notamment la perte de l'avantage concurrentiel dont dispose la France avec la fiscalité des brevets particulière qui est modifiée pour coller à la législation européenne ou encore la fiscalité écologique qui progresse " sans véritable stratégie d'ensemble ".

Enfin, si le patron des patrons dit craindre des arbitrages de dernière minute sur le budget de l'État, il se dit malgré tout satisfait de la politique gouvernementale depuis l'élection d'Emmanuel Macron.

Le fait religieux en entreprise : une réalité

Le fait religieux se banalise en entreprise sans poser, dans l'ensemble, de problèmes particuliers. C'est ce qu'indique l'enquête annuelle réalisée par l'Observatoire du fait religieux en entreprise (Ofre) et l'institut Randstad, dévoilée mercredi 26 septembre 2018. 65 % des personnes interrogées déclarent l'existence du fait religieux au sein de l'entreprise, comme lors des années précédentes.

Si dans 90 % des cas, le fait religieux ne semble pas troubler le fonctionnement de l'entreprise, les cas conflictuels progressent légèrement à 9,5 %, contre 7,5% l'an passé. Parmi eux, la moitié (51 %) nécessite malgré tout l'intervention d'un manager pour résoudre le problème, précise La Croix (réservé aux abonnés), qui publie les résultats de l'enquête. Certains secteurs cristallisent les tensions d'après l'étude tels que l'industrie, la grande distribution, le bâtiment ou le transport.

Le marché boursier français ne séduit que les PME

Le marché boursier français fait les comptes et ce n'est pas folichon. En 2018, seules 15 opérations d'IPO ont été effectuées dont onze sur le marché Euronext (ex-Alternext) qui s'adresse essentiellement au PME et ETI n'ayant pas les ressources nécessaires pour répondre aux conditions d'un marché réglementé.

Ces chiffres placent la France en position de lanterne rouge en Europe en termes d'introduction en bourse (IPO). D'après Marc Lefevre, associé EY cité par Les Echos : "depuis le début de l'année, 337 millions d'euros ont été levés, contre 1,8 milliard sur la même période en 2017. Il faut remonter à 2012 pour voir des montants aussi faibles sur une base annuelle. En moyenne, les mises en bourse ne dépassent pas les 22 millions d'euros. La Bourse séduit toujours les PME mais n'attire pas les opérations d'envergure".

Réseaux sociaux : un salarié peut-il tout dire sur son patron ?

Si la liberté d'expression existe aussi sur les réseaux sociaux, il y a malgré tout des limites pour un salarié à tenir des propos - insultes, propos diffamatoires ou excessifs - à l'égard de son patron. Si de nombreuses affaires ont été portées devant les tribunaux à la suite de plaintes de dirigeants, sans que la justice ne tranche réellement, un arrêt récent de la Cour de cassation précise aujourd'hui que des propos susceptibles d'être répréhensibles peuvent être tenus s'ils le sont dans un groupe fermé à faible audience et qui aura été agréée par le salarié.

Comme s'interroge Le Monde dans un long article (réservé aux abonnés), le débat risque désormais de se positionner sur le nombre de personnes constituant l'audience.

L'emploi intérimaire se stabilise en août

Après 0,3 % de hausse en juillet, l'emploi intérimaire continu son tassement avec 0,1% en aout 2018, d'après un barème que relate Capital. Parmi les secteurs les plus friands d'emplois intérimaires, celui des services, le BTP et les transports. À l'inverse, il a reculé dans le commerce et l'industrie.

De plus, il progresse davantage pour les emplois les plus qualifiés. L'indicateur d'évolution de l'emploi intérimaire, comme le rappelle le site, est considéré comme un indicateur avancé de la situation générale de l'emploi.

 
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